Petit guide pour s’initier au BDSM façon Cinquante Nuances de Grey

Petit guide pour s’initier au BDSM façon Cinquante Nuances de Grey
Publié le 27/01/2020 par priscillabm ,
Le phénomène de la saga Cinquante Nuances de Grey a donné envie à de nombreuses personnes de réaliser le fantasme du BDSM avec son partenaire. Toi aussi, l’idée te tente, mais sans non plus aller dans l’extrême ? Voici quelques conseils pour te lancer en douceur.

Le saviez-vous ? À chaque sortie des trois films de la saga Cinquante Nuances de Grey au cinéma, les ventes d’accessoires SM, comme les menottes, les cravaches ou les fouets, ont considérablement augmenté dans les sex-shop. La saga érotique d’E.L James a démocratisé le BDSM, rendant cette pratique beaucoup plus sexy qu’elle n’en avait l’air dans l’esprit des gens. Il faut dire que lorsqu’on s’imaginait ça dans nos têtes, on pensait à un donjon, avec des objets de torture et des tenues de cuir. Mais la version de Christian Grey et d’Anastasia Steele est beaucoup plus accessible et excitante. Envie de tenter l’expérience toi aussi ? Voici un petit guide pour t’initier au BDSM tranquillement, mais sûrement !

1. Fixer des règles

Avant toute chose, il est important de se mettre d’accord sur ce que vous entendez chacun par BDSM, comme lorsque Christian fait signer un contrat à Anastasia pour savoir ce qu’elle est prête à faire et ce qu’elle n’est pas prête à faire. L’idée, ici, est de définir les choses que vous avez vraiment envie d’essayer et celles qui ne sont pas une option. Cela vous enlèvera le stress de vous retrouver à faire quelque chose qui ne vous plaît pas.

N’oubliez surtout pas de définir un safe word, un mot à prononcer quand vous n’aimez pas ce que fait l’autre, quand vous voulez arrêter. Il vaut mieux choisir un mot hors-contexte, comme « pomme de terre » ou « endgame ». Un mot en rapport avec le sexe pourrait porter à confusion.

2. Créer une atmosphère propice

Pas besoin de transformer son appartement en donjon SM pour se la jouer Anastasia et Christian Grey. Pas besoin non plus d’avoir une salle dédiée comme Christian Grey. Le BDSM peut se pratiquer partout – sauf en public, bien sûr. Cependant, une petite ambiance tamisée, agrémentée de musique rock, qui bouge bien, peut aider à donner l’envie de se lancer dans des jeux un peu sauvages. À vous de voir l’ambiance qui vous tente le plus pour cette pratique.

3. Commencer tranquillement

Le BDSM, ce n’est pas forcément des coups de fouet ou des grosses fessées avec des cravaches. Ce n’est pas forcément des trucs qui font mal. Cela peut être de simplement bander les yeux de son/sa partenaire (ou inversement) et de jouer avec son corps ou de laisser l’autre jouer avec son corps sans rien voir du tout. Vous pouvez aussi vous amuser à vous attacher à tour de rôle avec des menottes, des rubans ou des cordes pour que vous ne puissiez pas bouger pendant que l’autre torture de plaisir celui/celle qui est attaché. Le must ? Coupler les deux : les yeux bandés et les mains attachées.

Un autre exemple de torture plaisante et douce ? Passer un glaçon sur le corps de l’autre, comme Christian le fait avec Anastasia dans la saga Cinquante Nuances de Grey. Bref, tout ça pour dire qu’il est tout à fait possible de torturer l’autre sans lui faire de mal physiquement. Alors, même si vous n’êtes pas à l’aise avec les fessées et les coups de fouet, vous pouvez vous amuser quand même !

4. Tester pour vérifier

Au départ, dans la saga Cinquante Nuances de Grey, on ne peut pas dire qu’Anastasia soit très emballée par tout ce délire BDSM de Christian Grey. Alors, pour la convaincre, il lui propose de tester certaines choses. Et plus elle tente de choses, plus elle apprend à y prendre du plaisir. L’idée, c’est donc de tester tout ce qui vous fait envie, pour voir ce qui vous plaît le plus ou ce qui vous fait plus mal qu’autre chose. Une petite fessée par-ci, un coup de cravache pour voir, un coup de fouet pour essayer, un mordillement de tétons par-là.

Vous saurez si ça vous fait kiffer seulement si vous essayez, alors n’hésitez pas ! Si ça ne vous plaît pas, vous le saurez pour la prochaine fois et vous pouvez utiliser le safe word pour dire stop. Et si ça vous plaît, vous n’avez plus qu’à en profiter.