Santé mentale : c’est quoi la règle des 3-30-300 ?

Qui n’a jamais entendu parler de la nature qui serait bénéfique pour la santé mentale ? Plusieurs études l’ont déjà prouvé. Sans compter que la santé mentale est un sujet plus que jamais d’actualité. L’Observatoire sur la santé mentale a d’ailleurs révélé qu’en 2021, qu’environ 1 personne sur 5, soit 13 millions de Français, était touché par un trouble psychique. Cela peut concerner le suicide, la dépression ou tout autre trouble mental. Egalement, 30% des Français affirment qu’au moins un de leur proche serait concerné par une souffrance psychique. Autant de raisons qui prouvent que prendre soin de sa santé mentale est primordial. Et pour ce faire, vivre près de la nature serait très bénéfique.

L’Institut pour la santé globale de Barcelone vient de publier une étude, relayée par Marie Claire, qui le prouve. Selon cette même étude, vivre proche d’espaces verts permettrait à notre santé mentale d’être sous son meilleur jour. Plus précisément, les chercheurs ont établi la règle des 3-30-300 qui aurait un impact considérable sur elle et sur notre bien-être. Mais qu’est-ce que c’est exactement ? Il s’agit de trois principes de base que chacun d’entre nous devrait respecter pour prendre soin de sa santé mentale. A savoir, de toujours pouvoir voir 3 arbres depuis chez soi, de vivre dans un endroit ou au moins 30% de l’espace est arboré et d’habiter à moins de 300 mètres d’un parc ou d’une forêt.

Les espaces verts, bénéfiques pour la santé mentale

Une règle plutôt simple à respecter, mais qui ne concernerait pourtant que 4,7% des interrogés. Ces personnes qui remplissaient totalement les conditions de la règle des 3-30-300 avaient alors une meilleure santé mentale que les autres. Prouvant ainsi que la nature et les espaces verts ont un rôle capital à jouer. Or, dans les zones urbaines, il peut parfois être difficile de les trouver… et ils deviennent même un luxe ! C’est pourquoi, une réintroduction d’espaces verts ou de nature dans nos vies et dans nos villes, devient urgent. Mark Nieuwenhuijsen, auteur principal de l’étude espagnole, explique : « Cela améliorerait non seulement la santé, mais réduirait par ailleurs les effets d’îlot de chaleur et contribuerait à la capture du carbone ». Une lutte non seulement sanitaire, mais également environnementale.