Voyage : Les tips pour voyager moins cher en Islande

Voyage : Les tips pour voyager moins cher en Islande
Publié le 10/03/2020 par priscillabm ,
Tu rêves de partir en Islande, mais tu n'as pas des mille et des cent et tu sais que la vie coûte cher sur place ? En connaissant les bonnes astuces, tu peux t'en sortir pour un budget tout à fait décent ! 

Des aurores boréales, des glaciers imposants, des volcans magnifiques, des montagnes impressionnantes, des sources d’eau chaude d’un bleu incroyable, des étendues de vert à perte de vue, des cascades majestueuses, des grottes glaciaires : il n’y a pas un seul endroit qui n’en mette pas plein les yeux en Islande. C’est d’ailleurs pour cette raison que tout le monde veut y aller et que le touriste a considérablement augmenté sur cette petite île située entre le Groenland et la Norvège. Il faut dire que l’Islande fait rêver. Mais la vie, là-bas, n’est pas vraiment donnée. Heureusement, il existe quelques tips pour s’en sortir pour pas trop cher et comme on est sympa, on te les donne.

Quand partir ?

Comme dans tous les pays, le meilleur moment pour partir sans que les billets d’avion ne coûtent une blinde, c’est en dehors des vacances d’été et des vacances scolaires. En Islande, on conseille de viser un voyage entre début septembre et fin novembre, ou au mois d’avril. En tout cas, il ne faut surtout pas y aller en mars, de juillet à août, les deux dernières semaines de décembre et la première semaine de janvier, car c’est à ce moment-là qu’il y a le plus de touristes et que les prix flambent.

De début septembre jusqu’à la moitié du mois de septembre est la meilleure période pour profiter le plus possible de l’Islande sans se ruiner, en ayant accès à toutes les routes, en profitant des températures encore clémentes et en ayant également la possibilité de voir des aurores boréales. Si on oublie l’accès à certaines routes, les mois d’octobre et d’avril sont aussi intéressants.

Du côté des compagnies aériennes, on conseille de privilégier des compagnies low-cost comme Wow Air, Iceland Air ou encore Transavia. En s’y prenant deux mois à l’avance, il est même possible de trouver un vol AR à moins de 200 euros.

Où dormir ?

Durant la saison chaude, la solution la moins chère n’est autre que le camping. Mais si vous partez entre septembre et mai, il vaut mieux dormir en auberge de jeunesse. L’Islande compte de nombreuses auberges de jeunesse très cool et pas cher du tout un peu partout. À Reykjavik, il y a notamment le Bus Hotel avec un style 70’s, le Kex Hostel dans une ancienne usine à biscuits ou encore le Loft-HI-Hostel, où il est possible d’admirer les aurores boréales du haut de son toit-terrasse. À Hvolsvöllur, le Midgard Base Camp est l’auberge de jeunesse idéale pour visiter Skogafoss, Seljalandsfoss ou la plage noire de Reynisfjara.

Enfin, tu peux aussi choisir la solution van aménagé, qui permet de combiner voiture et hôtel et de dormir où tu veux, en plein milieu de la nature, sans contrainte de check-in ou check-out. Indiecampers propose de nombreux vans de tailles différentes, douche et toilettes inclus, à partir de 1300 euros la semaine.

Où manger ?

Ce n’est pas en Islande qu’il faut manger au restaurant midi et soir. D’une, parce que c’est super cher et de deux, parce que ce n’est pas la meilleure gastronomie qu’il soit, donc cela ne vaut clairement pas le coup. Deux restaurants dans la semaine suffiront, histoire de goûter aux spécialités locales, mais sinon, il vaut mieux acheter sa propre nourriture et la préparer. Il y a toujours des cuisines dans les auberges de jeunesse, les campings ou encore les van aménagés, alors autant en profiter. Mais où acheter à manger ? Dans les supermarchés discount tels que Bonus, Netto, Hagkraup ou Kronan.

À noter : dans une grande partie du Cercle d’Or, où se trouvent les attractions touristiques les plus populaires de l’Islande, il y a très peu ou pas d’épiceries, ni même de stations-service. Il est donc conseillé d’acheter une bonne quantité de nourriture avant de s’y aventurer.

Comment se déplacer ?

La solution la plus cheap, c’est de faire de l’auto-stop. De ce côté-là, il n’y a pas à avoir peur, l’Islande est un pays très sûr et les locaux aiment aider les voyageurs. Il faut juste avoir le temps, car parfois tu peux attendre pendant plusieurs heures. Il est également possible de se déplacer en autobus, mais il faut étudier les itinéraires en avance car ils marchent surtout en été. Et on conseille de prendre un forfait plutôt que des billets séparés. Le Full Circle Passport permet notamment de faire le tour de l’Irlande, moyennant 300 euros, valable pendant deux mois.

Enfin, la dernière solution est de louer une voiture à petit prix. Il est tout à fait possible de trouver une voiture de petit gabarit à moins de 200 euros pour 7 jours.

Par contre, si tu veux un 4×4, il faudra compter un peu plus. Et sinon, il y a aussi le van aménagé, ce qui te permet de coupler moyen de transport et logement, comme nous le disions ci-dessus.

Oublier le Blue Lagoon

En pensant à ton voyage en Islande, tu imagines déjà la photo Instagram du Blue Lagoon, les célèbres sources chaudes ? On comprend, ces sources sont à couper le souffle, mais elles ne sont pas gratuites et coûtent d’ailleurs plutôt cher, entre 70 et 550 euros selon le package choisi. Non, ce qu’on te conseille, c’est de les abandonner pour aller découvrir des sources chaudes plus naturelles, gratuites et surtout, qui n’ont rien à envier au Blue Lagoon, comme celles de Landbrotalaug, située à deux heures au nord de Reykjavik, ou encore de Hveravellir, entre les glaciers de Landjökull et Hofsjökul.

En parlant d’activités, si les plus touristiques peuvent coûter un bras, il en existe des tas d’autres qui sont entièrement gratuites et aussi cool, comme le Sun Voyager, la scène street-art de Reykjavik, les randonnées dans la vallée d’Elliðaárdalur, l’observation des aurores boréales, la plage de sable noir de Reynisfjara, les débris d’un avion US DC-3, sans parler des glaciers, des volcans, des montagnes, des étendues vertes, des lacs, des sources d’eau chaude, des grottes glaciaires, de la faune et de la flore.