Sexe : voici les 6 questions les plus posées

Tu te poses un tas de question sur ton intimité et ta vie sexuelle ? C’est tout à fait normal. Une majorité s’est déjà interrogé sur sa sexualité. En matière de sexe, il n’y a pas de normalité et le questionnement est quelque chose de naturel. Pour certaines personnes, il peut cependant être bénéfique de consulter un professionnel, à savoir un sexologue. Le but étant d’avoir un éclairage sur sa situation et d’avoir des éléments de réponse. Consulter un spécialiste n’est pas un tabou et la honte doit cesser. Pour t’aider, voici une liste de 6 questions, les plus souvent posées. Margaux Terrou, sexologue et thérapeute de couple, a d’ailleurs accepter d’y répondre pour Auféminin. C’est surprenant et instructif à la fois.

Suis-je normal(e) ?

En terme de sexualité, la question la plus posée est de savoir si l’on est « normal(e) ». A savoir, est-ce grave d’avoir des rapports trop long ? De faire l’amour dans une seule et unique position ? De ne pas avoir assez d’orgasmes ? D’avoir une libido exacerbée ? Toutes ces questions reviennent constamment. Mais pour Margaux Terrou, la réponse est claire : oui tu es normal(e). Tout simplement car il n’y a aucune règles préétablies. Il faut savoir lâcher prise sur ce que nous pensons être la normalité en matière de sexe. Certaines personnes feront l’amour deux fois par jour, tandis que d’autre le feront deux fois par semaine ou par mois. En d’autres termes, rien n’est anormal, dès lors que les rapports sexuels sont pratiqués dans le respect et le consentement de chacun.

Je n’arrive pas à avoir d’orgasmes

La question de l’orgasme revient également très souvent. Particulièrement chez les femmes. Là encore, il n’y a pas de normalité. Mais il est important de savoir que toutes les femmes sans exception peuvent avoir un orgasme. Margaux Terrou explique : « L’orgasme est une forme d’émotion, pour y accéder il faut se l’autoriser. Dédramatiser ce qu’on pense être une difficulté ou une incapacité, et apprendre à lâcher prise ». Et pour y parvenir, la sexologue donne quelques clés : « on ne peut pas compter que sur son partenaire. Il faut aussi apprendre à se connaître soi-même. Il ne faut pas hésiter à s’explorer seule ». Tu l’auras compris, la masturbation peut également être un bon moyen d’atteindre l’orgasme.

Que faire en cas de baisse de libido ?

La libido est un vaste sujet. Certaines personnes peuvent, au cours de leur vie, constater une grosse perte de libido. Alors, que faire ? Tout d’abord, plusieurs causes peuvent être à l’origine de cette baisse. Biologique, psychiques, contextuelles, relationnelles… elles sont très nombreuses ! Mais il est important de comprendre qu’une baisse de libido est tout à fait normal puisqu’elle ne peut pas être à son paroxysme tout le temps. Pour t’aider à mieux comprendre, Margaux Terrou fait une comparaison : « Parfois tu as un gâteau au chocolat devant toi mais tu n’as pas envie de ce gâteau au chocolat. Ça ne rend pas moins bon le gâteau au chocolat et tu auras peut-être plus envie de le manger plus tard ». Le sexe, c’est pareil !

Fantasmer c’est tromper ?

La question du fantasme est très souvent abordée avec les sexologues. Beaucoup se demandent si fantasmer sur quelqu’un d’autre revient à tromper son/sa partenaire. Pour Margaux Terrou, pas du tout, bien au contraire ! « Le fantasme est nécessaire à l’imaginaire érotique. Il permet d’aider à diversifier ses envies et participe au maintien du désir », explique-t-elle. En d’autres termes, fantasmer pourra même aider la sexualité dans ton couple à être beaucoup plus épanouie. De la même façon que se masturber n’est pas tromper, fantasmer est également quelque chose de normal, sain et légitime.

Est-ce normal d’avoir mal pendant un rapport sexuel ?

Avoir mal durant un rapport sexuel n’est jamais normal ! Ainsi, si tu as des douleurs pendant une partie de jambe en l’air, la seule chose à faire est d’arrêter. Ces douleurs peuvent avoir plusieurs origines et de nombreux facteurs sont à prendre en compte. Il est donc important de ne pas forcer, pour ne pas aggraver le problème. Les causes peuvent être liées au simple stress, mais également à des pathologies plus inquiétantes comme le vaginisme. Quoi qu’il en soit, si les douleurs sont fréquentes, répétées ou persistent, le mieux à faire est de consulter un médecin ou spécialiste.

Peut-on agrandir son pénis ?

La question la plus surprenante, mais qui revient pourtant très souvent avec les sexologues, est de savoir s’il est possible d’agrandir son pénis. Mais pour Margaux Terrou, cette question ne devrait pas avoir lieu. Pourquoi ? « La taille du pénis est un leurre : la zone érogène du pénis est en très grande majorité située au niveau du gland ». Ainsi, agrandir son appareil génital n’aura aucun impact sur le désir ou le plaisir. Du moins, dans le cadre d’une relation hétérosexuelle puisque le vagin ne mesure, en moyenne, que 10 cm de profondeur. D’autant plus que la zone érogène du vagin est située proche de son entrée. Sans compter sur la stimulation (importante) du clitoris. Tu l’auras compris, gros ou petit pénis, cela n’a pas vraiment d’importance dans un rapport sexuel.