Procrastination : et si ce défaut était dangereux pour la santé ?

La procrastination, un fléau du 21ème siècle. De quoi s’agit-il exactement ? La procrastination correspond à la tendance à tout remettre au lendemain. Que ce soit des tâches administratives, ménagères ou autre. Et à l’heure des réseaux sociaux, cette tendance est d’autant plus forte. Nombreux sont les jeunes qui préfèrent chiller et scroller sur Instagram et TikTok, plutôt que réaliser leurs différentes tâches (ou corvées). Cette procrastination constante peut s’avérer, malheureusement, très mauvaise pour ta santé. Voire dangereuse dans certains cas. C’est une récente étude suédoise qui a mis en lumière cette dangerosité de la procrastination.

La procrastination, facteur de dépression ?

Comme le révèle l’étude publiée dans la revue américaine JAMA Network Open, la procrastination peut vite s’avérer bien plus dangereuse qu’on ne le croit. Les chercheurs de cette étude ont réuni environ 3525 étudiants des université de Stockholm et de ses alentours. Après avoir été suivis pendant plusieurs mois et avoir rempli différent questionnaire, les résultats sont sans appel. Parmi les étudiants interrogés, les résultats ont montré que ceux qui procrastinaient le plus avaient également plus de risques de troubles mentaux. Et leur niveau de procrastination y était directement associée. Parmi ces troubles, nous pouvons retrouver la dépression, l’anxiété ou encore un stress intense.

Mais ce n’est pas tout ! La procrastination peut également découler sur des problèmes de santé physique non négligeables. Tels que des troubles du sommeil, des douleurs invalides pouvant se manifester dans les bras ou les jambes, ou encore une inactivité physique trop importante. Sans compter que cette tendance à procrastiner peut également accentuer la solitude, la paresse ou encore des problèmes financiers. Autant de situations dangereuses prouvant bien l’impact néfaste sur la santé, aussi bien physique que mentale.

Quelles solutions ?

Tu l’auras compris, la procrastination peut être réellement handicapante au quotidien. Mais il existe des solutions ! De récents essais cliniques ont notamment montré que la thérapie cognitivo-comportementale serait très bénéfique contre la procrastination. Elle aiderait à la réduire considérablement. Ainsi, en parler avec un professionnel de santé ne pourra que t’aider à y voir plus clair et à y remédier. Mais ce n’est pas tout. Tu peux également mettre en place de nouvelles habitudes dans ton quotidien pour l’éviter un maximum. Le but ? Eviter de tout repousser au lendemain en améliorant ta concentration ou en laissant ton téléphone de côté par exemple.