8 comportements qui prouvent que tu vis avec un traumatisme

Publié le 20/07/2022 par Solène V , Mis à jour le 28/09/2023 par Solène V
Certaines attitudes du quotidien peuvent être le signe d'un stress ou d'angoisses enfouies au fond de nous. Pour t'aider à les déceler, voici 8 comportements qui prouvent que tu vis avec un traumatisme.
Comportements liés à un traumatisme
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Certains comportements peuvent parfois être dus à l’anxiété ou au stress ressenti au quotidien. Parmi ces attitudes, on peut notamment retrouver la nervosité, la peur de parler en public ou de se retrouver face à une foule. Quelque soient la nature de ces comportements, ils peuvent être directement liés à des traumatismes vécus lorsque tu étais enfant. Ou même ces dernières années. La plupart des personnes faisant l’expérience de ces traumatismes ont peur d’être placés dans une situation qu’ils ne contrôlent pas ou qui leur échappent, ce qui peut entraîner des attitudes bien spécifiques pour les éviter. Et elles se manifestent dans de nombreux environnements de la vie quotidienne : au travail, à la maison, à l’école… Pour t’aider à mieux comprendre et à déceler tes sources d’angoisse, voici 8 comportements qui montrent que tu vis avec un traumatisme.

Eviter le téléphone

Pour quelqu’un qui ne souffre pas d’anxiété sociale, téléphoner peut sembler être une tâche simple à réaliser et l’éviter peut paraître étrange. En revanche, pour une personne ayant un passé traumatique, le pic de cortisone et d’adrénaline qui en découle peut être un véritable choc. Ainsi, le fait de répondre à un appel inattendu peut plonger cette personne dans une vraie détresse. La raison ? La crainte de se retrouver face à une situation incontrôlable ou humiliante. Cela peut d’ailleurs rappeler des souvenirs malaisants dans lesquels il n’y avait pas d’échappatoires.

Rester silencieux en groupe

Là encore, il s’agit d’une anxiété sociale évidente. Elle peut être le résultat du fait d’avoir grandi dans un environnement chaotique et stressant. De ce fait, les personnes ayant subi un traumatisme sociale peuvent parfois avoir l’impression d’être surstimulé dans ce type de situation. Et lorsqu’elles se retrouvent en groupe, elles font face à un stress immense. C’est pourquoi elles choisissent plutôt de se retirer et rester silencieuses pour ne pas être confrontées au traumatisme vécu auparavant. Cela peut se traduire par le fait d’aller aux toilettes ou regarder son téléphone. La moindre action est alors bonne pour éviter le contact avec les autres.

Être nerveux face à la proximité

L’anxiété peut également se traduire par le fait d’être nerveux à la moindre proximité physique avec autrui. Ainsi, de nombreuses personnes peuvent angoisser à l’idée de simplement se retrouver assis à côté de quelqu’un qu’elles ne connaissent pas. Cela se produit généralement lorsque nous avons grandi dans un environnement où nos limites ont été violées. Nous développons alors un sens aigu de la proximité, et nous sommes parfaitement conscients de notre position avec les autres dans une foule. Par conséquent, avoir une bulle personnelle devient essentielle.

La surconsommation

Les personnes ayant vécu un traumatisme développent souvent des moyens d’auto-apaisement. Cela passe généralement par la surconsommation de nourriture ou d’alcool. Il s’agit d’un comportement pouvant s’avérer réellement dangereux dans le temps et qui ne doit pas être pris à la légère. D’ailleurs, les personnes souffrant de troubles du comportement alimentaires ont souvent des antécédents ou expériences traumatiques. Ainsi, il existe très souvent un lien entre leur surconsommation, ou sous-consommation, et leur anxiété au quotidien.

S’excuser en permanence

Lorsque nous sommes constamment critiqué, il est possible que nous développions un fort sentiment de honte et de culpabilité. Et ce, que ce soit de notre faute ou non. Cela peut se manifester par un besoin constant de s’excuser, peu importe la situation dans laquelle nous nous trouvons. Même si nous n’avons rien fait de mal. Les personnes qui vivent ce traumatisme auront alors tendance à s’excuser pour leur comportement, mais également pour celui des autres. Cela résulte bien souvent d’une négligence ou d’un abus émotionnel dans l’enfance.

Sursauter facilement

Lorsque le système nerveux est constamment déréglé, il est très courant d’avoir une réaction exacerbée. Que ce soit aux bruits ou aux stimulus que les autres personnes ne remarquent pas forcément, ou qui ne les dérangent pas. Et ce dérèglement est directement lié aux angoisses ressenties au quotidien. Mais également aux traumatismes et aux abus potentiellement subis dans l’enfance. Ainsi, avoir une réaction de sursaut rapidement ou d’être nerveux est un comportement digne d’une personne traumatisée dans le passé.

La peur des invitations

La peur des invitations est un signe de traumatisme et d’angoisse. Ainsi, pour une personne traumatisée, il peut être difficile de recevoir et inviter des gens chez elle. Que ce soit des inconnus ou non. Elle aura alors l’impression qu’on viole son espace de sécurité et son petit cocon dans lequel elle se sent bien. Cela est souvent dû au fait de ne pas pouvoir contrôler cet espace de sécurité. Ce qui est souvent entraîné, encore une fois, par des traumatismes durant l’enfance. Comme le fait de grandir dans un foyer ou l’intimité était floue et violée.

Être à l’aise seulement avec certaines personnes

Il est tout à fait normal d’être plus à l’aise avec des personnes proche de soi qu’avec des inconnus. Mais si le tri est systématique, alors il s’agit probablement d’une source d’angoisse et d’un traumatisme. Le fait d’avoir grandi dans un environnement où les adultes ne sont pas toujours dignes de confiance peut provoquer le malaise en présence de nouvelles personnes. Les personnes ayant vécu un tel traumatisme auront alors un comportement de défense et pourront rapidement sentir ceux avec qui ils se sentiront en sécurité ou non.