Comment gérer quand tu es hypocondriaque au lycée ou à l’université

5 signes que tu es en train de tomber en dépression
Publié le 23/10/2018 par priscillabm ,
Personne n'aime tomber malade, mais si tu es obsédé(e) par cette idée, tu es hypocondriaque. Une situation pas toujours facile à gérer à l'école, alors voici comment mieux la vivre.

Il va falloir s’y faire : l’été est bel et bien terminé. Place à l’automne, aux feuilles mortes et aux températures plus fraîches. Et comme il fait plus froid, place aussi aux rhumes, bronchites et angines. Le truc, c’est qu’au lycée ou à l’université, ça peut vite se transformer en épidémie. Il suffit qu’une personne commence à renifler ou à tousser dans la classe et c’est fini, la moitié des élèves sont contaminés. En soi, ce n’est pas très agréable, mais la plupart font avec. Enfin, sauf les hypocondriaques, qui angoissent dès qu’il s’agit de leur santé.

Il y a deux types d’hypocondriaques : ceux qui s’inquiètent excessivement à l’idée d’être gravement malade et ceux qui voient une maladie grave dans chaque symptôme. À vrai dire, peu importe le type, être hypocondriaque n’est jamais très facile, en particulier lorsqu’on fréquente quotidiennement un lieu public rempli de centaines voire de milliers de personnes, comme un lycée, une université ou une école spécialisée. Cela dit, ce n’est pas non plus impossible à gérer et voici quelques conseils pour mieux vivre son hypocondrie quand on est étudiant.

Internet, tu éviteras comme la peste

Il n’y a pas plus mauvaise idée que de taper ses symptômes sur Google ou pire, Doctissimo. Cela ne fera que générer plus de panique en toi et te rendre encore plus hypocondriaque car c’est un coup à te retrouver avec un soi-disant cancer du cerveau ou du foie alors qu’en réalité tu es juste fatigué ou tu as juste trop mangé de junk food. Le mieux reste encore de consulter un VRAI médecin !

Sur les choses que tu peux contrôler, tu te concentreras

Tu ne peux pas contrôler la maladie et il faut que tu acceptes cette idée. Par contre, tu peux essayer de l’éloigner le plus possible ou d’en éviter certaines, même si tu n’es jamais à l’abri de rien. Tu peux essayer de manger sainement, de ne pas fumer, de ne pas trop boire et de faire du sport, par exemple. Cela calmera ton esprit, car tu te diras que tu fais ce qu’il faut pour ne pas tomber malade.

Une distraction, tu te trouveras

Plus tu occuperas ton esprit avec quelque chose, moins tu penseras à la maladie. Alors n’hésite pas à remplir tes journées en passant du temps avec tes amis, en allant au cinéma, en lisant, en t’inscrivant à un club de théâtre, d’écriture, en participant à un cours de peinture ou encore à un cours de danse. En te concentrant sur quelque chose de positif, tu en oublieras le négatif.

À un proche, tu parleras

Lorsque tu flippes à cause d’un symptôme que tu as, n’hésite pas à le formuler à haute voix à l’un de tes proches car cela peut te faire dédramatiser. Dans ta tête, une crampe d’estomac peut devenir une maladie grave mais peut-être qu’en discutant de ça avec quelqu’un, tu pourrais alors constater que c’est juste les conséquences d’une grosse soirée ou d’une mauvaise alimentation.

Quoiqu’il en soit, il ne faut pas traiter l’hypocondrie avec légèreté car il s’agit d’une véritable maladie. Si l’anxiété ne passe toujours pas malgré ces conseils, il ne faut donc pas hésiter à consulter un conseiller ou un psychologue, au sein de ton école ou à l’extérieur, qui sera plus habilité à traiter cette hypocondrie.