Votre mère peut s’avérer de bon conseil pour vos études

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Publié le 30/01/2015 par TRD_import_Anne-SolangeTardy ,

Quand elles ne sont pas totalitaires ou despotiques, il arrive aussi qu’elles soient de bon conseil, nos mamans.

« Elle m’a épargnée une belle déception »

Comme celle de Valérie : « L’année du bac, je m’étais liée d’amitié avec une fille f ermement décidée à devenir assistante sociale. À la fin de l’année, son enthousiasme m’avait gagnée et je comptais bien suivre son exemple. Sauf que… lorsque je vois une personne pleurer, je pleure aussi, et que le moindre flash info me donne la sensation de porter le poids du monde sur mes frêles épaules. Pendant des semaines, ma mère a tenté de me persuader de renoncer à mon projet. Et, devant mon obstination, elle a fini par me proposer ce marché : je passais un an à l’étranger histoire de voir du pays. Si ma vocation n’avait pas disparu d’ici-là, à la rentrée prochaine, je serai inscrite dans une formation qui me permettrait d’embrasser cette généreuse profession. Bien entendu, un an plus tard, mes rêves étaient ailleurs. On peut dire que ma mère m’a épargné une belle déception. »

« La mention, un baume pour l’orgueil »

Delphine, qui vient d’obtenir sa licence, raconte : « Maman est plutôt du genre exigeant, ambiance ‘si tu n’as pas de mention, je te préviens, tu n’es plus ma fille’. Pour elle, ce qui compte, c’est d’être la meilleure. Alors lorsque j’ai obtenu ma licence d’anglais sans distinction particulière, je me suis vraiment sentie minable. Je suis rentrée à la maison avec la même déception sur le cœur que si j’avais échoué. C’est d’ailleurs ce qu’a cru ma mère, en voyant ma tête. Mais quand je lui ai annoncé qu’au contraire, j’étais bel et bien reçue, elle a explosé de joie, littéralement ! Alors j’ai ajouté, certaine de tout gâcher, que je n’avais rien obtenu de plus qu’une licence toute simple. Mais contre toute attente, elle m’a répondu, textuellement : ‘Tu n’as pas de mention, c’est ça ma chérie ? Tu es déçue ? Alors laisse-moi te dire, ma fille, que ça n’a jamais servi à rien, une mention. C’est juste un baume pour l’orgueil, rien de plus. Tout le monde s’en fiche, des mentions !’ Et sans plus de cérémonie, elle a débouché le champagne en appelant toute la famille pour lui annoncer la – bonne – nouvelle.”

Comme quoi, notre mère peut aussi être moins exigeante qu’il n’y paraît : ce qui compte, c’est qu’on soit heureuse, après tout, non ?