Vaginisme : quand le vagin refuse toute visite

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Publié le 05/08/2015 par TRD_import_l'EtudiantTrendy ,
Le vaginisme est un trouble f eminin qui se manifeste par une contraction involontaire du vagin a l'idee d'une simple visite, qu'il s'agisse d'un penis, d'un tampon ou meme d'un speculum gynecologique. Rassurez-vous : en finir avec ce blocage purement psychologique est assez facile. Explications.

Qu’est-ce que le vaginisme ?

Le vaginisme est une contraction musculaire vaginale involontaire et incontrôlable qui empêche généralement la femme qui en est atteinte d’avoir des rapports sexuels avec son partenaire. Parfois même, cette contraction rend impossible la simple pénétration avec le doigt, les examens médicaux comme les frottis, voire même la pose d’un tampon hygiénique.

Ces contractions donnent lieu à des douleurs fortes contraignant la femme à interrompre ou à refuser les rapports sexuels. A l’examen médical, tout parait normal, les organes ne présentant aucune pathologie. Le vaginisme n’est pas un trouble organique. Il n’est que psychologique contrairement à la dyspareunie, pathologie qui se caractérise par des douleurs pendant le rapport et peut présenter des sources organiques (infection, plaie, sécheresse vaginale…).

Il existe deux types de vaginisme. Le vaginisme dit primaire qui apparaît dès le début de la vie sexuelle de la jeune fille et qui se prolonge dans le temps. Le vaginisme dit secondaire , qui intervient du jour au lendemain, alors que l’on a eu une vie sexuelle épanouie, sans aucune difficulté de pénétration préalable.

Le vaginisme est qualifié de général lorsqu’il se rencontre dans toutes les situations, aussi bien lors des rapports sexuels avec pénétration du pénis ou des doigts, que lors de la pose d’un tampon ou d’un examen gynécologique. Il est appelé situationnel lorsqu’il se produit uniquement dans des situations bien précises, lors de certains rapports sexuels (avec un partenaire mais pas avec un autre, par exemple) ou lors des examens gynécologiques ou de l’introduction d’un tampon.

Pourquoi le vagin « ne veut pas » : toutes les causes

Le vaginisme primaire peut provenir tout d’abord d’un manque d’éducation sexuelle. La jeune fille concernée connaissant mal son corps ou ne l’ayant pas exploré lors de la masturbation s’imagine alors que son vagin est trop étroit ou bien qu’il est hermétiquement bouché par l’hymen ; et ces croyances lui donnent le sentiment qu’il sera impossible ou bien très douloureux d’y introduire un sexe ou même un doigt. Le problème de cette jeune femme est superficiel ; un apport de conseils et d’information doublé d’une exploration manuelle de son corps suffisent généralement à le résoudre.

Par contre, il se peut parfois que cette résistance provienne d’un traumatisme plus profond de la jeune fille, notamment si elle a subi des tentatives douloureuse lors d’un premier rapport, ou même à cause d’un traumatisme sexuel (agression, viol…) lors de sa petite enfance.

Dans le cas d’un vaginisme secondaire (intervenu à un âge plus avancé), c’est souvent une douleur subie (dyspareunie) lors des rapports qui est à l’origine du problème. La peur d’avoir à nouveau mal conduit le corps à se défendre contre la douleur et à se protéger en contractant les muscles. Ce « blocage » involontaire peut également survenir après un choc sentimental, après avoir connu un partenaire violent ou maladroit, voire même après une agression sexuelle ou suite au diagnostic d’une IST.

Quels sont les traitements ?

Ces troubles trouvent la plupart du temps une réponse satisfaisante.

Si le trouble est dû à un manque de connaissance du corps, il est nécessaire pour la jeune fille de trouver une information et une éducation lui permettant d’apprivoiser son vagin. Un médecin lui apprendra à réaliser des exercices très simples qui lui permettront de se connaître, de se relaxer afin de détendre ses muscles vaginaux.

Dans le cas d’une pathologie relevant du soin psychologique, il sera alors nécessaire pour la femme de consulter un spécialiste (sexologue, sexothérapeute, psychologue). Une thérapie lui permettra alors de mieux comprendre l’origine du trouble et ainsi le soigner.

Ces traitements pourront ainsi efficacement permettre à la femme de mieux accepter une pénétration et enfin de vivre une sexualité épanouie.