Vacances en famille : leurs astuces pour ne pas craquer

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Publié le 19/07/2016 par TRD_import_ClaireChédeville ,
"Famille, je vous aime"… Mais si vous pouviez me laisser respirer pendant les vacances, je vous aimerais encore plus ! Si vous êtes bon pour un séjour avec papa-maman-et-les-frangins, inspirez-vous des astuces de ces étudiants pour gérer cette cohabitation estivale.

Cet été, vous partez en famille. Mer ou montagne, peu importe, pourvu que vous ayez… la paix ! Des étudiants nous racontent comment ils ont profité de ces retrouvailles et de la chaleur familiale, tout en se préservant une petite bulle perso.

« Je prends une douche très tôt le matin et plus longue pour me détendre »

L’été venu, la famille de Marine, 22 ans, se retrouve une semaine dans son chalet de montagne pour s’évader de la vie parisienne. Surplombant une vallée, la maison se trouve à quelques kilomètres du village le plus proche. « Nous partons souvent avec tous mes frères et sœurs et leurs conjoints, il n’y a que nous à des kilomètres à la ronde. » L’espace devient vite insuffisant :  » On se retrouve les uns sur les autres, je suis obligée de dormir avec ma mère pour laisser les chambres doubles à mes frères et leurs femmes ».

Mais l’étudiante en master de théâtre à Paris-Nanterre a ses petits trucs pour surmonter la promiscuité.  » Je prends ma douche le soir alors que tout le monde la prend le matin , comme ça, je peux la prolonger à ma guise ». Et si la semaine passe trop lentement , Marine a une autre stratégie : »Je sors seule et je me balade dans la montagne pour prendre l’air ! »

« Je dors pour ne pas m’énerver contre mon frère »

L’été, direction la Côte d’Azur pour la famille de Pierre, 18 ans, qui était en Terminale ES à Bouffémont (Val-d’Oise). « C’est souvent sympa, on fait des activités intéressantes », reconnaît-il. Seul hic : la présence de son frère, qu’il déteste. « Nous sommes toujours obligés de partager la même chambre, ça m’épuise. Je fais des siestes pour ne pas avoir à le supporter ! »

Si sortir avec des amis aurait pu l’aider à supporter son petit frère, il n’en a jamais eu l’occasion :  » On fait tellement de visites culturelles que je n’ai même pas le temps de faire de nouvelles connaissances , c’est parfois pesant. »

« Je partage des moments entre filles avec ma sœur »

Pour Mylène, 24 ans, en licence pro de documentation à Paris, chaque été, elle passe presque trois semaines de vacances familiales vers une destination dépaysante. Le kif ? Oui, sauf que tous n’ont pas les mêmes envies… Tandis que certains préfèrent passer des heures à faire la crêpe sur le sable, d’autres enchaînent les visites.

« C’est dans ces moments-là que c’est difficile, car il faut s’accorder sur les horaires de plage, de sorties en ville et composer avec les humeurs de chacun. » Et souvent, ces discussions se terminent en disputes. « Avec ma sœur, on ne veut pas faire de balades à vélo et il faut toujours argumenter pour se faire entendre ! » Si les relations entre les uns et les autres deviennent trop tendues, Mylène et sa sœur sortent toutes les deux ou bouquinent sur la plage… Respirer un peu loin de leur smala !

« Dans la même chambre que Mamie… Je profitais de mes potes pendant la journée »

Petite semaine dans un bungalow à Cannes ? Toutes les conditions étaient réunies pour que les vacances soient parfaites.  » Je ne m’attendais pas à ce que ma grand-mère soit dans la même chambre que moi , ça a été un vrai problème ! » reconnaît Florent, 17 ans, en première L à Chantilly (Oise). Levée tôt, couchée à 22h avec une tisane, visites de monuments… Sa grand-mère impose tout le programme. « C’était vraiment dur, ces vacances, parce que je ne pouvais pas sortir le soir, de peur de la réveiller en revenant de soirée. »

Heureusement, ses parents le laissent avoir ses propres activités. « Nous étions dans un camping sympa, donc je pouvais aller me baigner et me faire des potes, c’est grâce à ça que j’ai tenu le coup ! » Son père, compréhensif, organisait des sorties entre hommes pour partager des moments avec lui : « Parfois, même mon père en avait assez, du coup, on sortait tous les deux et ma mère restait avec ma grand-mère… »