Psycho : Je culpabilise de ne rien faire, c’est normal ?

Psycho : Je culpabilise de ne rien faire, c’est normal ?
Publié le 17/12/2019 par priscillabm , Mis à jour le 02/10/2023 par priscillabm
Quand tu compares ta vie avec ceux que tu suis sur les réseaux sociaux, c’en est presque rageant. Tu te demandes comment ils arrivent à trouver le temps de faire autant de choses et tu finis par te demander si tu profites assez de ta vie. 

Métro, boulot, dodo. C’est ta routine quotidienne. Et aussi monotone qu’elle soit, elle te fatigue, si bien que dès que tu en as l’occasion, tu te reposes en glandant, devant un épisode de série TV ou en geekant sur les réseaux sociaux. Mais au bout d’un moment, tu te demandes si tu ne pourrais pas utiliser ce temps à bon escient. Comme ces jeunes que tu vois partout sur les réseaux sociaux et qui font du sport, qui agissent pour l’environnement, qui montent leur propre entreprise ou encore qui sont tout le temps partis à l’autre bout du monde. En voyant tout ce qu’ils font, tu te mets à culpabiliser de ne pas en faire autant. Ne t’inquiète pas, tu n’es pas le/la seul(e).

Selon une étude menée par le cabinet de tendances Jam, intitulée À la recherche du temps perdu, 69 % des personnes interrogées disent culpabiliser quand elles ne font rien. 58 % des femmes et 48 % des hommes de 15 à 25 ans ont l’impression de ne pas profiter assez de leur temps libre et de le perdre à regarder des écrans ou les réseaux sociaux en y consacrant plus de six heures par jour alors qu’ils pourraient faire des tas d’autres choses bien plus enrichissantes.

N’aurait-on donc plus le droit de glander ? Ne rien faire serait-il devenu tabou ? Pour les jeunes, qui veulent vivre toujours plus d’expériences, cela semble être le cas. Et pourtant, il n’y a pas de quoi culpabiliser. D’après les médecins, s’ennuyer serait même bon pour la santé. Alors on se détend et on apprend à profiter du moment présent, même s’il consiste à ne rien faire. On n’a pas tous le temps, l’argent et l’énergie pour faire des tas de trucs différents.