Ma BFF déprime, je fais quoi ?

Petite déprime ou grosse cata émotionnelle, il y a mille et une raisons de s’enfermer chez soi avec un pot de Nutella pour une bonne séance de binge-watching, en attendant que ça passe. Sauf que parfois, ça ne passe pas. Et quand il s’agit de votre meilleure amie, ça peut devenir carrément gonflant, pas seulement pour les soirées ratées et les cours passés désormais en solo, mais aussi parce que, bon, c’est votre BFF, oui ou non ? Voici 5 solutions efficaces et pas trop prises de tête pour secourir une amie dans le besoin avant qu’elle reste définitivement incrustée dans son clic-clac.

#1. Je m’assure qu’elle va vraiment mal

Si vous constatez de réels changements dans son attitude, si son humeur joue aux montagnes russes et qu’elle ne rentre plus/qu’elle flotte dans son 38, il est peut-être temps de vous intéresser à son cas de plus près. Commencez les travaux d’approche et enquêtez pour savoir ce qui a bien pu causer la dégringolade. Quitte à séquestrer celui ou celle qui joue avec son petit cœur tendre depuis le début du semestre.

#2. J’évite de me prendre pour ses parents

On sait, vous connaissez votre meilleure amie comme si vous l’aviez faite, et vous ne doutez pas de savoir exactement ce qu’il lui faut pour aller mieux. Sauf que non, vous ne savez pas, et votre grand couplet sur ces erreurs qu’elle n’aurait jamais dû commettre risque de la culpabiliser au lieu de la rebooster. Allez-y piano sur la morale et tournez votre langue 7 fois dans votre bouche avant de lui parler du stage qu’elle n’a toujours pas décroché.

#3. Je respecte un délai de prescription avant de faire de l’humour

Vous croyez dur comme fer que le rire peut venir à bout de toutes les situations craignos, et vous n’avez peut-être pas tort. N’oubliez pas cependant qu’il y a humour et humour, et que les blagues sur la mort de son chien il y a dix ans ou les suicides ratés de Loana ne sont pas indiquées dans le cas qui vous occupe. Comme disait Pierre Desproges (le Gaspard Proust de la génération de vos parents) : « On peut rire de tout, mas pas avec n’importe qui. »

#4. Je range mon portable et je prends le temps de l’écouter (pour de vrai)

C’est sans doute la chose qui manque le plus à votre BFF en plein blues : une vraie écoute, sans jugement ni conseils soi-disant éclairés, et si possible sans interruption des programmes pour répondre au message de votre chéri(e). Votre amie a besoin de vous, là, maintenant, et pas d’une espèce de geek vissé à son compte Instagram avec la capacité de concentration d’un batracien.

#5. Je passe la main aux pros quand ça commence à sentir le gaz

En dépit de toutes vos bonnes actions, votre BFF coule comme le Titanic, et sans mauvais jeu de mots, vous commencez à sortir les rames. Normal, vous n’avez pas encore reçu votre diplôme de psy ! Il est temps de suggérer une petite visite chez son médecin à la pauvre petite chose qui se liquéfie sous vos yeux.