Croire en l’avenir quand on est étudiant, c’est possible ?

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Publié le 13/07/2016 par TRD_import_LaurenMezière ,
C’est sûr, la situation en France et dans le monde n’est pas des plus réjouissantes. D’autant plus quand on est étudiant et qu’on se demande ce qu’on va devenir. Trendy pense toujours à vous et vous annonce quelques bonnes nouvelles qui vont vous rendre le sourire.

Que vous les ayez vécues à la télé ou en direct, les Nuits Debout ont provoqué un sacré choc : vous avez peut-être découvert à cette occasion que des dizaines, des centaines de milliers d’étudiants ne croient plus une miette du discours politique , et que si le changement pouvait – vraiment – être pour maintenant, ce ne serait pas un luxe. Parce qu’il faut bien le reconnaître, mener des études sereines dans un tel climat, avec la perspective d’une galère sans fin comme seule gratification, ça n’encourage pas à la plaisanterie. Votre avenir s’annonce-t-il si noir ? Faut-il tirer un trait sur la France pour vivre une existence digne de ce nom en 2016 ? Pas forcément, mais il faudra pour cela vous armer d’ un mental de guerrier , et peut-être d’ une vraie dose d’idéalisme.

Bonne nouvelle n° 1 : un bon niveau de diplôme fait encore la différence aujourd’hui

Certes, les histoires se multiplient au sujet d’étudiants surdiplômés contraints d’enchaîner les petits jobs aliénants pour survivre après la fac. Il n’empêche que persévérer dans ses études présente encore aujourd’hui bon nombre d’avantages : statistiquement, vous avez plus de chances de décrocher un vrai travail après votre diplôme, sans compter que toutes ces années passées sur les bancs de la fac n’ont pas pour seule utilité de vous permettre de payer vos factures. La connaissance et le sens critique sont des armes de poids dans un monde où l’on oblige souvent les jeunes et les moins jeunes à gober tout cru le discours majoritaire. Et constituent le fondement des métamorphoses de demain (idéaliste, on vous a dit !).

Bonne nouvelle n° 2 : entre étudiant et salarié, il existe une troisième voie

Qui a dit qu’un étudiant ne pouvait se contenter que de petits boulots au lance-pierre avant de se lancer dans la « vraie vie » ? Avec le statut d’ étudiant-entrepreneur , créé en 2015, les élèves en postbac ont désormais l’opportunité de créer leur propre emploi en bénéficiant d’avantages exclusifs : un accompagnement privilégié par un professeur et un intervenant extérieur, l’accès à un espace de coworking, le maintien de la Sécu étudiante, etc. Vous avez une idée en tête ? C’est le moment ou jamais de la mettre en pratique !

Bonne nouvelle n° 3 : votre avenir est entre vos mains

Ce n’est pas qu’on soit adepte de la pensée positive à tout prix, mais les faits sont là : l’avenir, c’est vous. L’entreprise de demain, la politique de demain, la communication de demain, c’est vous qui les construirez. Le tout est de savoir ce que vous allez faire des clés qui vous sont laissées (et dans certains cas, imposées) aujourd’hui. En délaissant une petite minute l’actualité anxiogène de ces derniers mois, vous découvrirez que les initiatives se multiplient pour créer un monde plus humain, plus durable, et donc beaucoup plus sensé. Des initiatives ouvertes à tous, où seule la bonne volonté compte.

Bonne nouvelle n° 4 : avoir tout à reconstruire, c’est enthousiasmant

Le monde part en cacahuète et vous avez le sentiment que les intérêts des uns font le malheur de tous les autres ? C’est sans doute le cas : qui pourrait nier que l’argent dirige le monde ? Mais la mobilisation étudiante de ces derniers mois aura au moins prouvé une chose : vous n’êtes pas dupes des réalités, tout comme vous n’en êtes pas les esclaves. L’étape suivante consiste à réfléchir ensemble à un nouveau modèle, et à le mettre en œuvre. Un chemin semé d’embûches, mais pas irréalisable au regard des grandes choses accomplies par l’humanité en plusieurs millions d’années d’existence !

Bonne nouvelle n° 5 : l’argent ne fait pas le bonheur

Vous en doutez ? Coupez la télé, débranchez-vous des réseaux sociaux et partez à la découverte d’un monde qui n’aura pas été poli à grands coups d’opérations marketing. L’air de rien, la communication de masse nous a imposé des filtres pour consommer toujours plus sans nous poser de question. Une vie plus simple, et si c’était ça le bonheur ?