Comment éviter la dépendance aux médicaments

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Publié le 03/06/2013 par TRD_import_PatriciaLabiano ,

Dans les substances dont on peut devenir accro, il n’y a pas que les paradis artificiels interdits par la loi, il y a aussi, pour voir la vie en rose, les molécules autorisées sur le marché : anxiolytiques, somnifères et antidépresseurs. Ils sont prescrits par un médecin mais souvent, lorsqu’on est angoissé, peuvent pousser à l’automédication. Ils peuvent être pris sur des périodes longues.

Les benzodiazépines contre l’anxiété

Les anxiolytiques font partie des « psycholeptiques » et, pour beaucoup parmi ceux qui sont prescrits, à la famille des benzodiazépines. En résumé, ils diminuent l’activité nerveuse, psychique. Ils soignent l’anxiété et ont des propriétés sédatives. Ils peuvent être pris plusieurs semaines, voire des mois et peuvent entraîner une dépendance au point de ne pas pouvoir arrêter le traitement.

Les somnifères, à usage ponctuel

Les somnifères ont un effet « hypnotique », n’appartiennent pas forcément à la famille des benzodiazépines et peuvent agir sur une courte durée. Il faut quand même se méfier des effets de somnolence et bien sûr, de dépendance. Ils doivent être impérativement pris sur une période courte. En cas de problème, pour trouver le sommeil, il existe d’autres solutions !

Les antidépresseurs : avec un suivi psychologique

Les antidépresseurs stimulent l’activité psychique. Les personnes dépressives ont, en effet, un mauvais fonctionnement des neurotransmetteurs (sérotonine, dopamine, noradrénaline). Dans la famille des antidépresseurs, on trouve les IMAO (inhibiteurs de la monoamine oxydase). Ils augmentent la production de sérotonine qui est détruite par la monoamine oxydase. On trouve aussi les ISRS (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), souvent prescrits aujourd’hui car ils provoquent peu d’effets secondaires (perte de vigilance, excitation).

La prise d’antidépresseurs doit être très encadrée et il vaut mieux qu’elle s’accompagne d’une psychothérapie. Les effets du traitement seront plus durables.

Une dépendance à géométrie variable

• Le tabac : dépendance physique forte et psychologique très forte.

• L’alcool : dépendance physique et psychologique très forte.

• Les cannabinoïdes : dépendance physique et psychologique faible.

• L’ecstasy : dépendance physique faible et dépendance psychique inconnue.

• La cocaïne : dépendance physique faible et dépendance psychologique forte mais intermittente.

• Les benzodiazépines (médicaments) : dépendance physique moyenne et dépendance psychologique forte.

(Source : Les addictions, Marc Valleur et Jean-Claude Matysiak, éditions Armand Colin.)

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