Comment empêcher votre mère de se mêler de votre look

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Publié le 09/10/2013 par TRD_import_Anne-SolangeTardy ,

Mais parfois, c’est tout simplement une question de point de vue : elle n’est pas encore habituée à ce que nous ayons nos propres goûts.

Fini les fringues à Noël

« À Noël, maman m’offre toujours des vêtements que l’on n’a pas choisis ensemble et qui, bien entendu, me déplaisent. Elle ne comprend pas pourquoi je ne les porte pas, au moins pour lui faire plaisir », se plaint Solène. Évidemment, c’est plutôt rageant.

Dans ce cas, la solution serait peut-être de lui offrir, à notre tour, un vêtement à notre goût qu’on aimerait lui voir porter, histoire qu’elle comprenne la situation dans laquelle elle nous met. Mais attention, à ce jeu-là, certaines mamans sont bien capables, pour prouver qu’elles ont raison, de jouer le jeu en portant cet affreux chemisier imprimé que nous ne ferions pas porter à notre pire ennemie.

Séances shopping, s’abstenir

Dans le même genre, peut-être vaut-il mieux s’abstenir de shopping quand on n’arrive pas à faire, au moins de temps en temps, goûts communs.

Pour Hélène, c’est devenu une boutade entre elle et sa mère : « C’est bien simple, chaque fois que l’on tente de faire les magasins toutes les deux, ce que l’une sélectionne correspond à peu de choses près à ce que l’autre aurait jeté aux orties au premier coup d’œil. Quand j’étais ado, c’était difficile parce que son goût à elle l’emportait le plus souvent. Aujourd’hui, on en rit, mais à Noël, c’est vrai, je préfère qu’elle me donne des sous. »

Le choc des cultures _

« Ma mère est une femme très sobre, toujours habillée plus ou moins de la même façon et qui juge plutôt sévèrement les débordements fashionistiques. Lorsque je lui rends visite, pour lui faire plaisir, je m’efforce d’accorder mes tenues à l’idée qu’elle se fait de l’élégance et je réserve mes délires vestimentaires à la fac et aux copines.

Il y a peu de temps, je me suis risquée à lui demander si elle avait conservé quelques vêtements des années 1970, vu que c’est une époque que j’adore, et elle m’a répondu, étonnée : _“J’avais plein de choses, oui, mais j’ai tout donné à ta cousine il y a quelques mois en pensant que ça ne t’intéresserait pas… Enfin, vu la façon dont tu t’habilles, j’en ai déduit que la mode, c’était pas vraiment ton truc, quoi. » _

Le doublé gagnant : non seulement c’est ma cousine qui a empoché le trésor, mais en plus j’apprends que tous mes efforts pour correspondre à son idéal vestimentaire se sont soldés par un « vu comme tu t’habilles… » _plein de sous-entendus », déplore Stéphanie, privée de vintage, pour la peine.