Le conseil sexy du lundi : Pourquoi les filles ont moins d’orgasmes que les hommes ?

Le conseil sexy du lundi : Pourquoi les filles ont moins d’orgasmes que les hommes ?
Publié le 20/04/2020 par priscillabm ,
Aujourd'hui, de nombreuses femmes actives sexuellement ne connaissent toujours pas le septième ciel. C'est ce que révèle un sondage mené par le collectif féminin Les Nanas d’Paname et Terpan Prévention.

13 % ! Selon un sondage mené auprès de 1200 femmes âgées de 18 à 25 ans par le collectif féminin Les Nanas d’Paname et Terpan Prévention, ce sont plus de 13 % des femmes qui n’ont jamais eu d’orgasme. Mais pourquoi ? Déjà, parce qu’un orgasme demande de lâcher prise et ce lâcher prise pendant le sexe passe d’abord par une bonne connaissance de son corps. Sauf que de nombreuses femmes n’ont pas le réflexe d’aller explorer leur corps pour savoir ce qui leur plaît, à travers la masturbation, ou encore de se renseigner sur les diverses pratiques sexuelles pour alimenter leurs fantasmes. « Pour les filles, la révélation de la sexualité passe par un véritable apprentissage qui peut durer parfois des années » , explique Chloé Bonnard, co-fondatrice des Nanas d’Paname. « Il apparaît qu’avec l’âge, l’expérience, et surtout la connaissance de son corps, les femmes apprennent à assumer leur sexualité. »

Mais il n’y a pas que cette raison. 29% des femmes interrogées estiment qu’elles n’ont pas eu d’orgasme parce que le rapport sexuel est systématiquement à sens unique. On fait quelques préliminaires pour chauffer la machine, on pénètre et quand l’homme éjacule, c’est terminé, même si la femme n’a pas joui de son côté. Le problème, c’est que ces dernières n’en parlent pas pour autant librement avec leurs partenaires pour inverser le processus. Plus de 13 % d’entre elles avouent ne pas parler de sexualité en couple. Mais « l’autre ne peut pas tout savoir, tout deviner », rappelle Chloé Bonnard. « D’où l’importance de parler sexualité et progresser avec un partenaire attentif sur le chemin de l’extase. Se connaître n’a pas pour but de s’occuper en solo face à un partenaire autocentré sur son désir ou ne s’interrogeant pas sur les besoins sexuels au féminin ».

Alors, certes, aborder le sujet n’est pas toujours simple. D’ailleurs, 23% des femmes interrogées se sentent gênées d’en parler. Mais comme le précise Chloé Bonnard, « c’est en se libérant du diktat de l’orgasme qu’on optimise nos chances de l’atteindre ». On choisit donc un moment propice et on aborde le sujet en douceur. On peut par exemple avoir pris le soin de lire des articles, des livres ou regarder des séries et documentaires sur le sujet afin d’amener la chose « ni vu ni connu ». L’important est surtout de parler de soi, de son plaisir, plutôt que de critiquer l’autre, au risque de l’offusquer et d’aboutir à une dispute plutôt qu’à des solutions. En tout cas, une chose est sûre, pouvoir dire à l’autre ce qui nous plaît ou ne nous plaît pas au lit, mais aussi ce qui nous tente, est la clé d’une vie sexuelle épanouie.