Drogue, alcool, médicaments : ne pas basculer dans la dépendance
Fumer un peu de cannabis pour se détendre et se désinhiber, boire quelques verres d’alcool, prendre occasionnellement de la coke pour rester en forme ou goûter à des petites pilules colorées distribuées dans certaines soirées – ecstasy : le but est d’assurer, d’être à la hauteur, de se dépasser, de s’éclater…
Le plaisir et la dépendance
Mais si le tabac, la coke, la morphine déclenchent dans l’organisme du plaisir, ils génèrent aussi une dépendance. Pourquoi ? Ils libèrent une hormone : la dopamine. Elle stimulerait le « système de récompense » naturel dont notre cerveau est doté. D’une drogue à l’autre, le plaisir est plus ou moins intense et les risques accrus.
Mon « système de récompense »
Le système de récompense désigne en fait un système fonctionnel cérébral localisé dans le cerveau moyen (mésencéphale) contribuant à procurer un état de satisfaction et de bien-être. Les drogues agissent sur le système de récompense.
La prise de drogue provoque une augmentation de la production de dopamine, un neurotransmetteur et booste le système de récompense. Ce qui le fait fonctionner artificiellement sous l’emprise de substances dopantes et procure une sensation de plaisir.
Les risques liés à la prise de drogue
Avec la morphine ou l’opium, la décharge de plaisir va être réelle et terriblement piégeante , multipliant le risque de dépendance.
Avec l’ecstasy, qui contient un principe actif, le MDMA (de la famille chimique des amphétamines), associé à la fête (on se sent léger, on a envie de bouger, on communique plus facilement, on a une meilleure estime de soi…) pas de dépendance a priori, mais attention, les risques sont ailleurs et non des moindres : convulsions avec coma, problèmes vasculaires, troubles psychiatriques, crises de panique, dépression, épisodes délirants…
Le problème c’est qu’on ne sait pas toujours ce qu’il y a dedans (héroïne, amphétamines, LSD). Il faudrait un mois pour éliminer ces produits, d’où des risques de surdose et, si sevrage il y a, il s’accompagne d’apathie, d’un certain désinvestissement, d’un état dépressif, d’insomnies.
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