Misères de l’étudiant en partiels : vous allez vous reconnaître…

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Publié le 21/04/2016 par TRD_import_LaurenMezière ,
Le joyeux temps des examens est revenu, et, comme chaque année à la même époque, vous allez interrompre toute vie sociale pour vous plonger dans vos bouquins et vos photocopies. Consolez-vous : vous n’êtes pas le seul à souffrir, et on vous le prouve !

L’étudiant en période de partiels n’est plus un être humain comme les autres. Tremblant, l’œil injecté de sang, la bave aux lèvres (bon, OK, on exagère un peu), il se traîne dans les salles d’examen où aura lieu son supplice. Si vous en êtes un, il y a fort à parier que vous aurez vécu au moins l’une des situations décrites ci-dessous.

1. Vous vous présentez aux examens en jogging et sweat XXL

Non, vous n’avez pas pour objectif de réveiller l’athlète qui sommeille en vous au moment des épreuves : c’est juste que vous venez de passer deux semaines à vous nourrir exclusivement de kebabs et de barres chocolatées, faute de temps pour faire la popote. Résultat : + 5 kilos sur la balance, et tous vos jeans qui vous boudinent.

2. Vous vous sentez comme un « Lutti Fiz Ball »

À l’extérieur, vous projetez l’image de l’étudiant cool et sûr de lui, qui maîtrise ses fondamentaux et n’a zappé aucun chapitre. À l’intérieur, c’est alerte générale ! Votre cœur bat la chamade, vos neurones se connectent à 200 000 à l’heure pour tenter de récupérer les dernières bribes de savoir oublié : bref, vous êtes comme ces bonbons tout doux à l’extérieur et ultra-acides à l’intérieur.

3. Vous repensez à toutes ces occasions manquées de vraiment réviser

Vous voilà installé à votre table dans la salle d’examens, et tandis que le prof commence à distribuer les sujets, ces dernières semaines défilent devant vos yeux : tous ces moments où vous avez préféré regarder pour la 17e fois votre épisode préféré de « How I Met Your Mother » plutôt que d’ouvrir vos bouquins, ces conversations au téléphone avec votre mère, il y a à peine un mois, où vous lui assuriez que vous étiez « large », et vos regards condescendants lancés sur vos camarades qui partaient s’enfermer à la BU trois semaines avant les examens… Alors, vous vous sentez comment, maintenant ?

4. Vous passez par les cinq stades d’acceptation de la mort en découvrant le sujet

À savoir : le déni (non, ça ne peut pas être ce sujet-là, c’est une blague ?) ; la colère (le prof avait juré qu’il ne nous collerait pas là-dessus !) ; la négociation (bon, admettons que je me tape un 2 sur celui-ci, et 12 au prochain…) ; la dépression (mon père a raison, je devrais peut-être devenir téléprospecteur…) ; l’acceptation (bon allez, dans deux heures tout ça ne sera plus qu’un mauvais souvenir).

5. Toutes les bonnes réponses vous reviennent après avoir rendu votre copie

Vous vous étiez pourtant juré de ne plus accorder une seule seconde de réflexion au sujet, une fois votre copie rendue. Parce que vous savez très bien ce qui se passe systématiquement à ce moment précis : si ce n’est pas vous qui êtes la proie d’un brutal (et tardif) éclair de génie, ce sont vos camarades qui vous enterrent sous leurs fulgurances. Dites-vous que ça pourrait être pire : un étudiant a raconté sur le site de VDM qu’il s’était rendu compte après avoir rendu sa copie d’histoire qu’il avait systématiquement écrit « Stalone » à la place de « Staline ». Quand ça ne veut pas…