Phoenix CMS Accéder au BO

Kate Middleton : de quelle maladie souffre la princesse à 42 ans ?

Kate Middleton : de quelle maladie souffre la princesse à 42 ans ?
Kate Middleton : de quelle maladie souffre la princesse à 42 ans ? © Unsplash
Par l'équipe Trendy, publié le 08 juin 2024
1 min

La princesse Kate Middleton a récemment révélé avoir été diagnostiquée d'un cancer à l'âge de 42 ans. Cette annonce a suscité une vague d'inquiétude et de questions sur les causes possibles de cette maladie chez les jeunes adultes.

Lorsqu'elle est apparue enfin dans une vidéo, la princesse a confirmé les craintes de beaucoup : elle lutte contre un cancer, rappelle la BBC. À 42 ans, ce diagnostic a choqué tant le Royaume-Uni que l'international, rappelant brutalement que personne n'est à l'abri de cette maladie. Depuis cette révélation, l'attention s'est tournée vers les études récentes sur l'augmentation des cancers chez les jeunes adultes. Une étude publiée dans le British Medical Journal a mis en lumière une augmentation alarmante de 79,1 % de l'incidence du cancer chez les moins de 50 ans entre 1990 et 2019.

Une hausse inquiétante des cancers chez les moins de 50 ans

Entre 1990 et 2019, le nombre de diagnostics de cancer chez les moins de 50 ans a grimpé de 79,1 %. Parallèlement, les décès dus à ces cancers précoces ont augmenté de 27,7 %. Les chercheurs prévoient que cette tendance va se poursuivre, avec une augmentation des cas et des décès de 31 % et 21 % respectivement d'ici à 2030. Les principaux facteurs de risque identifiés sont liés à l'alimentation et au mode de vie. Une consommation élevée de viande rouge, une faible consommation de fruits et de lait, ainsi que l'alcool et le tabac sont pointés du doigt. En outre, l'obésité est de plus en plus reconnue comme un facteur de risque majeur, particulièrement aux États-Unis où 39,8 % des adultes âgés de 20 à 39 ans sont obèses, selon le CDC.

L'obésité et l'alimentation mises en cause

L'étude publiée dans The Lancet en 2019 souligne que la moitié des cancers liés à l'obésité sont de plus en plus fréquents chez les jeunes. Les experts estiment que le mode de vie moderne, caractérisé par une consommation excessive d'aliments transformés, un manque d'exercice physique et une consommation régulière d'alcool, contribue significativement à cette tendance. Le Dr Daniel Huang de l'université nationale de Singapour souligne que l'obésité et l'alcool ne sont pas les seules explications. "Nous devons plonger plus profondément dans les données pour comprendre l'ensemble du tableau", a-t-il déclaré à la revue Nature. En effet, certains individus jeunes et en bonne santé développent également des cancers, ce qui complique l'analyse des causes.

La pollution participe-t-elle à cette hausse ?

Les recherches récentes mettent aussi en avant le rôle des microbes intestinaux et des infections virales dans le développement du cancer. Des microbes comme Helicobacter pylori et des virus comme l'hépatite B et C ou le papillomavirus humain sont impliqués. Les perturbations du microbiome intestinal, souvent causées par une mauvaise alimentation ou la prise d'antibiotiques, pourraient aussi jouer un rôle. Le Dr Kimmy Ng, de l'université de Harvard, évoque également l'exposition précoce aux facteurs environnementaux. Elle explore l'hypothèse selon laquelle des expositions dès l'utérus ou durant la petite enfance peuvent influencer le risque de développer un cancer plus tard dans la vie. Elle souligne le lien possible entre les microplastiques et les cancers gastro-intestinaux, qui nécessite davantage de recherches pour être confirmé.

Vers une prévention plus efficace

Face à l'augmentation des cancers chez les jeunes adultes, la prévention est cruciale. Selon l'American Cancer Society, environ 80 000 personnes âgées de 20 à 39 ans reçoivent un diagnostic de cancer chaque année aux États-Unis. Pour minimiser les risques, il est recommandé de s'abstenir de fumer, de maintenir un poids sain, de pratiquer une activité physique régulière, d'adopter un régime alimentaire varié, de limiter l'exposition au soleil et d'adopter des pratiques sexuelles sûres. Les docteurs Shoji Ogino et Tomotaka Ogai de l'université de Harvard comparent les taux de cancer au Japon et en Corée du Sud pour mieux comprendre les différences. Ils notent que le Japon, avec un régime alimentaire principalement composé de poisson, de légumes et de légumineuses, et un mode de vie plus actif, a des taux de cancer gastro-intestinal précoce plus bas que la Corée du Sud, où le mode de vie occidental est plus répandu.

Partager l'article

Contenus supplémentaires