Amphi, BU, cité U… adaptez votre plan drague sur le campus !

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Publié le 04/02/2014 par TRD_import_GabrielleBlanchout , Mis à jour le 28/09/2023 par TRD_import_GabrielleBlanchout
Le campus, un lieu idéal qui favorise les rencontres et facilite la drague. Mais attention, à chaque lieu sa stratégie ! Pour vous aider à limiter les râteaux, le "À faire/À ne pas faire" testé (et commenté) par des étudiants.

Draguer en amphi/TD

*Tom, en première année d’AES à Paris 10

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À (RE)FAIRE : « Draguer en amphi, c’est une évidence : on y passe 80 % de notre temps ! Autant allier l’utile à l’agréable. En TD aussi c’est pratique de draguer ! Les petits groupes, ça rapproche. »

À NE PAS (RE)FAIRE : « Faire sa déclaration d’amour en plein amphi et se prendre un vent aussi magistral que le cours… Ça craint. Et puis la drague qui consiste à envoyer des petits mots d’amour via des boulettes de papiers qui volent à travers la classe : faut quand même bien maîtriser. Sinon c’est carrément ridicule. »

*Maeva, en deuxième année de psychologie à Paris 8

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À (RE)FAIRE : « En TD, le meilleur moyen de se rapprocher d’une personne c’est de lui proposer de faire un exposé avec lui/elle… Qui dit exposé dit préparation et forcément ça crée des liens. Je l’ai expérimenté à plusieurs reprises, je recommande cette technique ! »

À NE PAS (RE)FAIRE : « Être surexcité à l’idée de préparer l’exposé avec son/sa prétendu(e) dulcinée et se rendre compte qu’on doit faire l’exposé à trois, ou plus… Y’a pas mieux comme tue-rencard. Donc il faut bien vérifier les conditions de préparation de l’exposé, histoire de mettre toutes les chances de son côté. »

L’amphi, une évidence ! Vous y passer 80 % de votre temps à la fac. © David Venier

*Thomas, en 2e année de droit à Rennes 1

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À (RE)FAIRE : « En droit on bosse beaucoup. Ça laisse peu de temps pour la vie étudiante. Du coup, amphi et TD sont le lieu ‘naturel’ de rencontre. On profite des pauses pour lier connaissance autour de sujets ultra-classiques, comme les cours avant d’aller boire un café ou pourquoi pas proposer de se voir le soir pour réviser ! »

À NE PAS (RE)FAIRE : « Oublier que si ça se passe mal, on va quand même devoir se côtoyer toute l’année. »

Draguer en soirée étudiante

*Amandine, 21 ans, à la Rouen Business School

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À (RE)FAIRE : « Enchainer les soirées étudiantes m’a permis de m’ouvrir aux autres, de me sortir la tête des cours et de faire de belles rencontres. L’ambiance est plus propice aux rapprochements pendant ce genre d’événements. C’est forcément là qu’on chope le plus de gens. Une « chopion’s league » a même été créée : un site web très bon enfant sur lequel on peut ‘dénoncer’ les chopes de ses potes, où il y a un classement, etc. Bref, je garde de très bons souvenirs de mes soirées étudiantes. »

À NE PAS (RE)FAIRE : « Boire trop d’alcool et me laisser accoster par des types qui ne me plaisaient pas forcément, juste parce que je n’osais pas dire ‘non’. »

*Romain, en 2e année de fac d’éco à Rennes 1

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À (RE)FAIRE : « La place des Lices à Rennes le jeudi soir est le lieu incontournable des soirées étudiantes. Les soirées des BDE ont d’ailleurs du mal à exister en parallèle. Avec mes copains, on a développé le Théorème des Lices : on lance 5 prénoms féminins à haute voix et si une fille aux alentours se retourne, on engage la conversation ! On peut utiliser aussi l’appli Tinder, qui permet de rentrer en contact avec les profils Facebook des gens qui sont à proximité. Mais ça marche mieux pour les filles que les garçons. »

À NE PAS (RE)FAIRE : « Être trop insistant, car l’ambiance doit rester sympa et bon enfant. »

En soirée, c’est l’idéal pour rencontrer des gens que l’on ne fréquente pas tous les jours.

*Juliette, en 1re année à Science Po Rennes

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À (RE)FAIRE : « En soirée, tous les groupes de TD sont rassemblés, c’est donc l’idéal pour rencontrer des gens que l’on ne fréquente pas tous les jours. Dans un bar, c’est plus facile de s’incruster dans le groupe de notre coup de cœur et vraiment très facile de l’aborder… pour une nuit ou plus si affinités, mais jamais sans oublier qu’on devra le revoir le lundi suivant ! »

À NE PAS (RE)FAIRE : « Finir ivre mort et devoir être ramené par ses potes. »

Draguer en cité U

*Alexis, en master droit à Cergy-Pontoise

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À (RE)FAIRE : « Je vis en cité U et mon voisin de palier est tout ce qu’il y a de plus charmant. Du coup, je l’ai invité plusieurs fois à partager un repas avec moi. Petit à petit, on a appris à se connaître et on s’est mutuellement invités à découvrir la chambre de l’autre… La cité U revêt parfois un côté plus convivial qu’on ne l’imagine ! »

À NE PAS (RE)FAIRE : « Je pense que la technique la plus ringarde de drague en cité U, c’est de taper à la porte de son voisin et de demander si on ne le dérange pas trop avec le bruit… C’est grillé d’avance et c’est un peu lourd. »

*Perrine, en 3e année de licence AES à Lyon 3

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À (RE)FAIRE : « Chaque début d’année j’organise une petite soirée pour faire connaissance avec mes voisins. Ça brise la glace et facilite les rapprochements futurs. On peut ensuite décider de la meilleure tactique à aborder : cuisiner un bon repas pour le fin gourmet ou passer ses cours au garçon de 1ère année un peu timide mais si mignon ».

À NE PAS (RE)FAIRE : « Devoir être le témoin involontaire des ébats nocturnes (et bruyants) du voisin qu’on draguait depuis plusieurs semaines. »

*Annabelle, 20 ans, en 3e année de lettres modernes à Paris-Diderot

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À (RE)FAIRE : « C’est très cucul mon histoire mais j’ai dragué mon copain en lui faisant croire que j’aimerais bien qu’il m’apprenne à jouer de la guitare… Du coup, on se retrouvait souvent dans sa chambre une à deux soirées par semaine et au bout d’un moment, on a laissé la guitare de côté ! »

À NE PAS (RE)FAIRE * *: « Qu’il se rende rapidement compte que tu joues de la guitare depuis autant de temps que lui… Et qu’il s’est fait manipuler ! »

Draguer au restau U/cafétéria

*Bastien, 19 ans, en 2e année LLCE anglais à l’UPEC Créteil

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À (RE)FAIRE : « Pour nouer un premier contact, la cafétéria est un endroit idéal. D’une manière générale, partout où l’on peut faire la queue, c’est très pratique. Cela permet de créer une proximité éphémère qui dure suffisamment longtemps pour avoir le temps de discuter, et suffisamment peu longtemps pour ne pas avoir peur de la ‘post-réaction’ suite à ‘l’abordage’ ! »

À NE PAS (RE)FAIRE : « Profiter du côté convivial de la cafétéria pour draguer toutes les copines de la belle convoitée… On passe forcément pour un blaireau. Je ne le conseille pas. »

Se retrouver autour d’un repas peut faciliter le contact. © Sylvie Lecherbonnier

*Emma, 19 ans, en PACES à Nantes

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À (RE)FAIRE : « Je trouve que c’est un bon endroit pour rencontrer les amis de nos amis. On se retrouve autour d’un repas et nos potes sont là pour faciliter le contact, nous donner quelques renseignements essentiels (non ce n’est pas un psychopathe) et éventuellement organiser une autre rencontre ! »

À NE PAS (RE)FAIRE : « Mal choisir sa cible et se retrouver avec un boulet qui veut manger avec toi tous les midis. »

*Aliénor, 22 ans, en master de psycho à Lyon 2

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À (RE)FAIRE : « Renverser son plateau sur le garçon que l’on a repéré. Ça paraît bête, mais ça a marché pour moi ! Après l’avoir aidé à enlever le plus gros, je l’ai invité chez moi pour qu’il puisse se changer. Je lui ai prêté un t-shirt et évidemment, nous avons dû nous revoir pour qu’il puisse me le rendre. Tout ça a créé une certaine complicité et nous avons fini par sortir ensemble. »

À NE PAS (RE)FAIRE : « Je pense que ça aurait moins bien marché si mes spaghettis bolognaise l’avaient brulé au 2e degré… »

Draguer à la BU

*Mélanie, 22 ans, en licence de maths à Dauphine

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À (RE)FAIRE : « À la BU, le plus simple c’est de s’installer à la table d’une personne qui nous plaît et d’amorcer la conversation en parlant des révisions, par exemple… Ça parait bizarre comme ça mais c’est le meilleur moyen pour établir un premier contact. Parfois ça marche, parfois ça ne marche pas ! L’essentiel c’est d’essayer. »

À NE PAS (RE)FAIRE : « Un jour, je cherchais un livre dans une section bien précise de la bibliothèque et je me suis trouvée nez à nez avec un couple presque en pleine action ! Grand moment de solitude. Donc méfiez-vous ! La BU est définitivement un lieu plein de ressources. »

Attention, à la BU on travaille en silence. © Mathieu Oui

*Max, 21 ans, en licence de droit à Lyon 2

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À (RE)FAIRE : « A la BU, tout commence avec le regard. Il faut repérer les personnes qui ne sont pas complètement absorbées par leur travail, histoire de ne pas se prendre un vent dès le départ. Après quelques sourires échangés, je leur propose en général d’aller retrouver l’inspiration autour d’un café. C’est rare que l’on retourne à la BU après ! »

À NE PAS (RE)FAIRE : « Tenir la jambe à la fille qui visiblement n’a aucune envie de discuter et se faire des ennemis de tous ses voisins, venus là pour travailler en silence. »

*William, 21 ans, en licence LEA à Lyon 2

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À (RE)FAIRE : « J’ai vécu l’une de mes plus belles histoires à la BU. J’avais flashé sur cette fille qui venait régulièrement y travailler comme moi, mais ne savais pas trop comment l’aborder. J’ai fini par lui écrire un petit mot, avec mon numéro de téléphone, et je l’ai déposé sur son bureau un jour en partant. Elle m’a appelé et nous sommes sortis ensemble quelques temps. Il faut dire que j’avais fait dans le romantique pour la rédaction du petit mot… »

À NE PAS (RE)FAIRE : « Utiliser cette méthode trop souvent et finir par passer pour le bellâtre de la BU. Il faut que ça reste exceptionnel, et sincère ! »

Draguer au BDA

*Xavier, 22 ans, à Centrale Paris

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À (RE)FAIRE : « Je vais passer pour le mytho de service mais ma technique infaillible pour draguer au bureau des arts c’est de discuter longuement avec ma ‘target’ du moment et réussir à lui faire croire qu’on a exactement les mêmes goûts artistiques, qu’on idolâtre les mêmes artistes, etc. Bref, lui dire ce qu’elle a envie d’entendre. »

À NE PAS (RE)FAIRE : « Ne pas se souvenir de toutes les discussions qu’on a eues et écorcher le nom d’un artiste qu’on est censés aimer tous les deux… Pire : confondre les goûts de deux ‘target’ différentes. Faut pas se mélanger les pinceaux, si j’ose dire. »

*Zita, 19 ans, en PACES à Nantes

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À (RE)FAIRE : « Les asso et activités sportives sont vraiment le lieu idéal pour rencontrer des mecs avec qui on a au moins une chose en commun. Le sport révèle assez bien le caractère de gens et permet de s’assurer que ça vaut la peine d’aller plus loin. Après, il ne reste plus qu’à profiter de toutes les opportunités (projets, tournois…) pour se rapprocher. »

À NE PAS (RE)FAIRE : « Devoir renoncer à son activité favorite parce qu’on veut éviter de recroiser le beau brun à qui on a demandé d’être notre partenaire de tennis mais qui embrasse comme un pied. »

_Asso et activités sportives sont vraiment des lieux pour rencontrer des jeunes qui ont des choses en commun.

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*Marine, 20 ans, en 1re année d’art plastique, Rennes 2

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À (RE)FAIRE : « Le foyer du BDA est le lieu idéal pour faire une pause et rencontrer du monde. Au départ, ça passe par le regard, on se repère, on commence à parler ensemble pour voir si on se plaît puis on en parle à nos amis qui font le lien… L’avantage c’est qu’on y retrouve à peu près les mêmes personnes aux mêmes heures chaque semaine, puisqu’on y va entre deux cours, donc on peut prendre son temps et y aller en douceur. »

À NE PAS (RE)FAIRE : « Manquer de subtilité et se faire étiqueter ‘gros lourd’ pour le reste du semestre. »