Un sport ludique et original après les cours ? Osez la « hoop dance » !

No thumbnail
Publié le 23/12/2013 par TRD_import_FlavienBascoul ,
Peu d 'entre-nous aurions predit le revival du hula hoop. Pourtant rien ne semble arreter le cerceau de tourner autour d'un nombre toujours croissant de filles et de garçons. Zoom sur une activite joyeuse et ideale pour vous defouler apres les cours.

Un cerceau et un peu de musique, certains n’ont besoin de rien de plus pour se détendre après les cours. C’est le cas de Laura, 19 ans, étudiante en seconde année de DUT génie biologique à Créteil qui a découvert le hula hoop après s’être essayée à la danse, à l’athlétisme, au vtt, à la natation et à la gym. « J’apprécie le côté ludique et artistique, la recherche de l’esthétique et de l’amusement dans ce sport sans pression, où chacun évolue à son rythme » , explique-t-elle.

Tiana, 26 ans, est restée subjuguée après un show en boîte de nuit. C’est une sensation de « légèreté et de sensualité, presque poétique » qui attire cette étudiante en L3 Linguistique Informatique à l’Université Paris-Diderot et l’aide à se sentir bien dans ses baskets. « En fin de journée, le hula hoop me sert de pause récréative avant de remettre mon nez dans les révisions, précise t-elle. Et en période d’exams aussi, il me permet de me détendre et m’aérer le cerveau. »

Pour les abdos ou pour le fun

Depuis quelques années, le hula hoop rebaptisé « hoop dance » connaît un nouvel essor. Le secret de son succès : une activité aux multiples facettes. Les amateurs de fitness y voient un sport cardio complet qui fait travailler tout le corps, tonifie la ceinture abdominale et brule 400 à 600 kilocalories par heure. Mais pour beaucoup c’est le côté artistique qui prime. D’autres encore sont davantage réceptifs à l’aspect cirque, discipline de jonglage. Autant d’approches différentes autour d’un commun dénominateur : le plaisir de sentir tourner le cerceau.

Marie, 19 ans, en 2e année de DUT génie biologique à Saint-Étienne, n’en démord pas depuis ses 13 ans. Fière de compter parmi les pionnières de la hoop dance en France, elle attribue à sa passion un rôle fondamental dans la construction de sa personnalité. « Le hula hoop m’a permis de développer ma souplesse, ma curiosité musicale, mon sens artistique, ma persévérance, ma débrouillardise ainsi que le goût de la danse « , estime-t-elle.

Débuter avec un cerceau grand et lourd

Marie, Tiana et Laura ont appris les techniques de bases de leur sport sur Youtube. Car si des associations commencent à se mettre en place à Lyon, Paris ou Strasbourg (compter 15 € l’heure de cours initiation), la France a encore du retard sur les pays anglo-saxons et Internet reste la meilleure école pour accompagner vos progrès. Le web fourmille de ressources, vidéos et tutoriels dont vous ne profiterez au maximum que si vous maîtrisez un minimum d’anglais.

Si ce sport est très peu contraignant, s’offrir un bon cerceau reste fondamental. Un cerceau de débutant doit être grand (du sol au nombril) et lourd. L’idéal reste de le commander en ligne (à partir de 30 € sur hoopera.com ou mandalights.net) car les principaux magasins de sport ne vendent encore que des cerceaux pour enfant. Sur les forums on trouve aussi des conseils « DIY » pour fabriquer son cerceau soi-même.

Et les garçons dans tout ça ?

« Le hula hoop a toujours été associé à la femme et à son déhanché, explique Lila Chupa-Hoops, artiste et professeur de hoop dance. Mais la manipulation de cerceau est une discipline bien plus large qu’on ne le croit, où les hommes peuvent développer leur propre style. » Alors pas d’excuses, compris ?

– Plus d’info sur hooping.org

Découvrez une vidéo de Shamay, artiste et professeur de hula hoop au sein de l’association Hoopera à Paris :