Vivre sous le même toit ne sauvera pas votre couple
Dans une histoire d’amour, les grandes étapes approfondissent les relations, mais n’ont jamais eu le pouvoir magique de combler les manques et de faire oublier les difficultés.
« L’appartement glu » : attention danger !
Derrière ce petit surnom, un principe simple, à défaut d’être sain : « l’appartement glu », c’est l’appartement qui intervient pour recoller les morceaux. Celui sur lequel on compte pour que « tout s’arrange ».
Certes, on s’embrouille pour un oui ou pour un non. Certes, quand il dit noir vous dites blanc, et réciproquement. Le gris ne fait pas vraiment partie de votre palette de couleurs. Mais quand vous habiterez ensemble, vous vous dites que tout sera différent.
Cet appart, vous le voyez même comme votre dernière chance. Vous souffrez de son indépendance, mais vous pensez que tout cela ne sera qu’un mauvais souvenir quand vous serez sous le même toit, puisque vous le verrez plus souvent. Il est super jaloux mais se dit que le jeu se calmera puisque vous serez près de lui… À travers ce futur « chez vous », vous pensez nouveauté, projet, engagement, et donc forcément nouveau départ.
Rien ne peut sauver votre couple, à part vous deux
À un degré autrement plus impliquant, certains couples décident de mettre en route un bébé dans l’espoir qu’il réparera leur couple en difficulté. Malheureusement, la réalité est toute autre : un bébé n’a pas le pouvoir de panser les blessures d’une relation, et la plupart des pédopsychiatres insistent sur les difficultés que pourrait rencontrer un enfant qui développe le sentiment d’avoir échoué dans sa mission de réconciliation.
« L’appartement glu » fonctionne grosso modo sur le même principe que le « bébé glu ». Évidemment, dans le premier cas, les enjeux sont moindres puisqu’il y a peu de chances pour que votre appartement souffre beaucoup de n’avoir pas pu sauver votre couple. Toujours est-il que dans les deux cas, les bases sont loin d’être idéales, et vos espoirs ont de fortes chances d’être profondément déçus.
