Trop LOL le gaz hilarant ? Pas franchement…
Le gaz hilarant, appele aussi protoxyde d'azote, c'est la nouvelle drogue a la mode dans les soirees etudiantes. Un gaz qui provoque hilarite et hallucinations. Mais attention, il n'est pas sans danger !
La mode est tout d'abord apparue en Grande-Bretagne : dans les rues de Londres, des vendeurs à la sauvette d'un nouveau genre ont fait leur apparition, comme le racontaient les "Inrocks" en octobre 2014. Leur deal ? Des ballons de baudruche ou des cartouches métalliques, vendus à petit prix aux étudiants britanniques. Désormais bien connu des jeunes Français, le gaz hilarant est la nouvelle mode qui fait fureur en matière de drogues récréatives. Il est pourtant régulièrement responsable d'accidents, parfois graves et, dans quelques cas, mortels.
Le nouveau produit qu'on s'arrache dans les soirées étudiantes
Le protoxyde d'azote est présent dans de nombreux produits de consommation courante. Il est utilisé par exemple dans les bombes de chantilly, mais se trouve également dans les bonbonnes de gaz utilisées en médecine. Dans les soirées étudiantes, les cartouches contenant du gaz hilarant se multiplient. On les utilise pour remplir des ballons de baudruche pour l'inhaler, à moins d'aspirer le gaz directement dans le syphon. Les effets sont variables : euphorie, hallucinations, vertiges, fous rires... Mais les associations et organismes de prévention tirent la sonnette d'alarme, car la consommation du protoxyde d'azote peut entraîner de nombreux effets secondaires, parfois simplement gênants, parfois beaucoup plus dangereux.
Consommer du protoxyde d'azote comporte des risques
Nausées, palpitations, maux de tête, faiblesse musculaire ou baisse de la vigilance font ainsi partie des risques les plus recensés. Dans certains cas, la note est beaucoup plus salée, comme l'explique le site Drogues Info Service. Une consommation régulière peut entraîner picotements et engourdissements des doigts ou des orteils, troubles de l'humeur, pertes de mémoire, et même impuissance passagère ! Dans des cas plus graves, on note également des troubles cardiovasculaires, de l'anémie, des problèmes de coagulation sanguine et, en cas de surdose, des convulsions, voire de graves problèmes respiratoires.
La baisse de vigilance entraînée par la consommation de gaz hilarant peut également causer des accidents. En juillet 2014, un Anglais s'était noyé à Sète après avoir respiré du gaz. Au Royaume-Uni, on dénombre déjà 17 décès entre 2006 et 2012, directement causés par ce produit…
À ne surtout pas faire avec le gaz hilarant
• Ne pas respirer le gaz directement à la cartouche, dans un sac en plastique ou dans un masque. • Ne surtout pas approcher une flamme du contenant. • Ne pas prendre la voiture juste après avoir consommé. Plus généralement, rester tranquille, confortablement installé, pour éviter les chutes douloureuses.
Pour en savoir plus : le site Drogues Info Service.
