Quelles solutions pour faire garder son enfant quand on est étudiant ?

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Publié le 10/04/2013 par TRD_import_AudeLorriaux ,

La première chose à vérifier avant de se lancer dans la recherche d’une solution de garde, est de s avoir si l’université qui vous accueille n’abrite pas une crèche. C’est la solution la plus simple, car les crèches “classiques” n’acceptent pas toujours les étudiantes, à tel point que certaines racontent avoir été obligées de fabriquer des faux contrats de travail pour obtenir une place… Avant d’en arriver là, vérifiez ce qu’il en est dans votre université !

La crèche universitaire : la solution la mieux adaptée

Trois crèches universitaires existent par exemple à Paris : la crèche Saint-Jacques (qui accueille les enfants de tous les étudiants résidants à Paris), la halte-garderie de l’université Pierre-et-Marie-Curie et la crèche de l’université Paris-Dauphine. Il en existe aussi à Caen (14), Rennes (35), Lyon (69), Toulouse (31) et dans d’autres villes. « La crèche universitaire m’a énormément simplifié la vie, en me faisant gagner du temps. Et les horaires étaient adaptés aux horaires des cours », raconte Justine, qui avait 23 ans et était en master 2 de psychologie quand elle est tombée enceinte.

Incompatibilté d’horaires ? Parlez-en à vos profs

À défaut, il faudra se tourner vers une crèche associative ou municipale, dont les horaires ne correspondent pas toujours aux horaires des cours. Aurore, une autre maman-étudiante, raconte ainsi avoir eu “régulièrement” des cours après 18 heures, et “sans avoir le choix de prendre un autre cours”, alors que la crèche où était placée sa petite Alice fermait à 18h30. Finalement, elle a trouvé à faire garder son enfant par un voisin, mais confie avoir “souvent été absente pendant ses deux premières années de licence”.

Plutôt que de manquer totalement un cours le matin, il est conseillé de négocier avec les enseignants un retard éventuel, explique Philippe Scialom, psychologue et enseignant en psychologie à l’ISRP (Institut supérieur de rééducation psychomotrice) à Paris. “J’ai eu plusieurs étudiantes qui avaient des enfants, et elles ne pouvaient pas venir à 8 heures, car la crèche n’ouvrait pas avant 8h30. J’ai accepté bien sûr ! Car il vaut mieux qu’elles manquent trois quarts d’heure de cours plutôt que tout le cours de deux heures”, justifie l’enseignant. “Mes profs ont été très compréhensifs et m’ont tous soutenue”, confirme Justine.

Prévoir un plan B en cas de maladie de bébé

Attention prévient Justine, lorsque l’on met son enfant en crèche, il faut tout de même avoir un « plan B » sous le coude pour le cas où son enfant est malade, car les établissements ne les acceptent pas. Pour Justine, ce sont ses parents qui prenaient le relais: « C’était très rare, heureusement, et j’ai réussi à ne manquer aucun cours ! ».

Bon à savoir : si malgré tout il vous était difficile de suivre tous vos cours, sachez que certaines universités acceptent des aménagements d’emploi du temps. Il peut être possible de passer une année en deux ans, d’obtenir une dispense d’assiduité ou de décaler un semestre sur l’année suivante.