Exams, compets… Joue-la comme un athlète

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Publié le 12/04/2016 par TRD_import_AssiaHamdi ,
Fatigué par vos révisions et peur d’être à plat le jour des épreuves ? Trois étudiants et sportifs vous donnent leurs trucs pour bien manger, bien dormir et être zen. Ça vaut le coup d’essayer !

Le bac et les partiels approchent. De votre côté, vous prenez de bonnes habitudes pour maîtriser votre stress, votre alimentation et votre sommeil et être prêt le jour J. Étudiants comme vous, Mame-Ibra, Delphine et Thomas sont aussi sportifs de haut niveau. En pleine préparation des Jeux olympiques, ils partagent leurs astuces pour que vous ayez la meilleure note sur votre copie.

Légumes, féculents, fruits : l’important, c’est de varier !

Que l’on prépare son bac, ses partiels ou une qualification olympique, il est essentiel de bien s’alimenter pour être en forme et progresser. « Aux repas, je me force à manger des légumes, des fruits et des féculents », raconte Thomas, judoka de 22 ans, en troisième année à l’École de Management Léonard-de-Vinci (EMLV). « En judo, on doit perdre du poids, alors je mange de la viande blanche », précise l’étudiant, qui combine cet aliment avec « une salade de tomates et de concombres » et évite de consommer du gras.

Thomas // © Photo fournie par le témoin

Quant à Mame-Ibra, athlète de 26 ans spécialiste du 400 mètres, il bannit « les sodas et les boissons sucrées » et s’autorise juste de l’eau pétillante aux repas. Malgré tout, nos sportifs s’offrent quelques périodes de répit. « En dehors des compétitions, je me lâche ! » plaisante Thomas. Pendant les vacances, Mame-Ibra s’autorise des virées au McDo : « Il faut se faire plaisir de temps en temps ! »

Mame-Ibra // © Sports Management School

Respirer en position assise pour se relaxer

Avec des journées d’entraînements, de déplacements et de cours, un étudiant sportif a besoin de bien dormir pour être au taquet dès le réveil. Pour certains, la sieste est un bon moyen pour rester attentif toute la journée. « La coupure de 30 minutes à midi me permet de me reposer et de m’évader », confie Delphine, 20 ans, joueuse de badminton et étudiante en première année de BTS MUC à l’Insep (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance).

Delphine // © Photo fournie par le témoin

La veille d’une compétition, Thomas, de son côté, évite de prendre une cuite ou de se coucher à 5h du matin. « Enfant, ma mère m’a habitué à aller au lit à 21h, se rappelle Mame-Ibra, en troisième année de Bachelor à la Sports Management School (SMS). En général, je me couche vers 22h ». Ainsi, le sprinteur n’a aucun problème pour se lever le matin.

Mais même après une journée d’efforts physiques, certains ont du mal à tomber dans les bras de Morphée. « Depuis ma qualification olympique, je dors moins bien à cause du stress », explique Delphine. Dans ce cas, la sportive pratique des exercices de relaxation. Durant 5 minutes, elle inspire cinq secondes, puis expire de nouveau pendant cinq secondes. Les 5 minutes suivantes, elle inspire et expire pendant trois secondes de façon répétée : « Cela me permet de relâcher mon physique et mon mental. » Enfin, lorsqu’elle a « du mal à s’endormir », la jeune femme a recours à un dernier remède secret, un spray antistress aux huiles essentielles Rescue.

Du stress positif pour se surpasser lors des épreuves

Que l’on prépare son partiel d’économie ou un championnat du monde de judo, il est normal de stresser. »Avant une compétition, j’ai l’impression de me retourner 10 000 fois dans mon lit, admet Mame-Ibra. Quand je n’arrive pas à dormir, je pense à autre chose ou je regarde une série ou un petit film. » Pour éviter que le stress ne gâche son sommeil, Thomas « chasse les pensées négatives » et se concentre sur ce qu’il doit accomplir.

Quant à Delphine, elle essaie de transformer ce stress en force et non en faiblesse. En cas de panique, elle se répète en boucle quelques mots : « Fais ce que tu sais bien faire, amuse-toi et donne tout pour ne rien regretter ». Et lorsqu’elle a vraiment peur de l’échec, Delphine a une recette ultime : « Je me souviens des mots de mon entraîneur : ne pas voir la difficulté comme une contrainte… mais comme un challenge ! »