Un étudiant dévoile sa technique surréaliste pour économiser un loyer

Un étudiant dévoile sa technique surréaliste pour économiser un loyer
Publié le 25/04/2024 par JF , Mis à jour le 02/05/2024 par Cécilia Hopital
Combien d'étudiants doivent assumer un loyer, parfois exorbitant, en même temps que leurs études ? Cet étudiant canadien semble avoir trouvé une solution pour le moins surprenante pour pallier au problème.

Étudiant en dernière année d’économie à l’Université de Colombie-Britannique à Vancouver, Tim Chen a dû faire face à une augmentation conséquente du prix de son loyer à la rentrée de janvier. Déterminé à réduire ses dépenses, il a alors imaginé une solution alternative : rester vivre chez ses parents à Calgary, située à plusieurs centaines de kilomètres de Vancouver, et se rendre à ses cours en avion, comme l’explique L’indépendant.

Loin d’être une lubie passagère ou un test pour prouver son raisonnement, le calcul de Tim Chen s’est avéré payant. Avec seulement deux jours de cours par semaine, le vol aller-retour entre Calgary et Vancouver, d’une durée d’une heure environ, lui coûte en moyenne 150 dollars canadiens (soit environ 103 euros). Sur un mois, cela représente un budget d’environ 1 200 dollars canadiens (822 euros), bien inférieur au loyer moyen d’un studio à Vancouver, qui s’élève actuellement à 2 100 dollars canadiens (environ 1 438 euros).

Une routine bien précise pour ne pas arriver en retard

Si ce choix permet à Tim Chen de réaliser des économies substantielles, il n’est pas sans contraintes. Pour arriver à temps à ses cours, il doit impérativement prendre un vol matinal, ce qui implique de se lever très tôt. Une fois arrivé à Vancouver, un trajet en bus d’environ une heure l’attend avant de rejoindre les bancs de l’université. Après ses cours, le rythme s’inverse : bus, avion et retour chez ses parents à Calgary.

Malgré les contraintes et le temps passé dans les transports, Tim Chen se dit satisfait de son choix. Il apprécie le confort de la vie chez ses parents et l’économie réalisée sur le loyer lui permet d’aborder l’avenir plus sereinement.

Prendre l’avion tous les jours : Tim Chen va-t-il tenir le rythme ?

Reste à savoir si Tim Chen sera en mesure de suivre ce rythme effréné jusqu’à l’obtention de son diplôme en fin d’année. La fatigue et l’isolement pourraient peser sur le long terme. D’autre part, son choix soulève des questions d’ordre environnemental, le transport aérien étant l’un des plus gros contributeurs aux émissions de gaz à effet de serre.

Néanmoins, l’histoire de Tim Chen met en lumière les difficultés de plus en plus importantes pour les étudiants de se loger à proximité des universités, face à l’envolée des prix des loyers. Des solutions alternatives et durables devront être trouvées pour garantir l’accès à l’enseignement supérieur au plus grand nombre, sans pour autant sacrifier la planète.