Vie d’amoureux : pas de tabous pour les sous !

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Publié le 28/01/2015 par TRD_import_CamilleAnseaume ,
Par peur de passer pour un(e) radin(e), vous ne parlez jamais gros sous avec chouchou ? Grosse erreur ! Apprenez plutot a bien aborder ce sujet, sous peine de voir un jour un gros malaise s'installer… On guide vos premiers mots.

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Quand on aime… on compte, contrairement à ce qu’assure le vieil adage. On nous aurait donc menti ? Pas impossible, et il y a même fort à parier que cette idée saugrenue participe au tabou concernant le couple et l’argent.

Pour continuer dans les expressions et pour clore cette parenthèse littéraire et culturelle, “plaie d’argent n’est pas mortelle”. Paraît-il, encore une fois, car en réalité, elle peut très largement mettre le couple à mal… Sachez déjouer ces pièges, pour laisser à l’argent la place qu’il doit prendre.

En famille déjà, on a tendance à éviter le sujet. Malaise, sentiment de gêne, voire de culpabilité, rares sont les individus qui parviennent à parler argent en famille sans aucun tabou. Alors dans le couple…

Pour que cela ne soit pas un poison dans votre relation

S’il est bien une personne avec qui on se passerait volontiers d’en parler, c’est bien notre chéri(e). Antiromantique au possible, peur d’avoir l’air radin(e) ou intéressé(e), peur du prosaïque… l’argent n’est pas notre sujet préféré.

Or, ne pas en parler c’est entrer dans un cercle très vicieux : on esquive le sujet pour éviter les tensions, mais un problème financier passé sous silence fait des nœuds, augmente de volume et finit par empoisonner les relations.

Que les fins de mois soient difficiles, que vous ayez l’impression de payer plus de frais que votre amoureux(se), que vous ayez fait un petit excès (oui, cette veste à 150 € que vous n’oserez jamais porter, vu comme elle est belle, ce n’est qu’un petit excès), que vous ne compreniez pas la manière qu’a votre moitié de gérer votre budget commun, jetez-vous à l’eau !

Car le risque, en vous taisant, est de garder des rancœurs qui pourraient aboutir à des réactions disproportionnées et des paroles déplacées.

Comment bien entamer la discussion ?

Sans reproche, sans colère (d’où l’importance de parler à temps parce qu’il y a un moment où, à force de ressasser, les mots partent bien plus vite et plus fort que prévu), sans piques lancées en public… Bref, dès que les prémisses d’une tension apparaissent, prenez Chouchou entre quatre yeux et établissez un dialogue, qui se différencie du monologue par le fait qu’il se construit à deux : question-réponse, re-question-re-réponse.

Par exemple, au lieu de : “Nom d’un petit bonhomme en bois, je n’en puis plus de payer deux fois plus que toi les courses. Que diantre. Saperlipopette !”, préférez : “Mon amour, j’ai la sensation persistante que nos dépenses sont légèrement déséquilibrées. Pour preuve, voilà trois semaines que tu ne m’as pas remboursé les courses. Malgré tout l’amour que je te porte, infini et puissant, je serais bien aise que nous en parlions. Qu’en penses-tu ?” Ça passe mieux tout de suite, non ?