Vie à deux : des « terrains d’affrontement » variés

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Publié le 18/08/2014 par TRD_import_CamilleAnseaume ,

Du trop fréquemment problématique partage des tâches à la couleur des rideaux en passant par la gestion de votre temps à tous les deux, les occasions de faire preuve de souplesse et d’organisation ne manqueront pas. La preuve…

Il en faut pour tous les goûts (même les mauvais)

« Des goûts et des couleurs on ne discute pas », dit le vieil adage. À se demander où il vivait, celui qui l’a inventé. Ce qui est clair, c’est qu’il devait vivre seul. Car à deux, si on ne discute pas des goûts et des couleurs, on se retrouve avec quatre couches de peintures de couleurs différentes sur le mur, deux télés dans le salon avec deux programmes différents, une table basse et des tabourets de bar, rendant impossible toute tentative d’atteindre son assiette sans risquer sa vie.

Vous l’aurez compris, les premières divergences ne sont ni plus ni moins des différences de goûts, qu’ils soient décoratifs, vestimentaires, artistiques, culinaires, musicaux…

Tout se discute

Alors ? Coup de foudre à Notting Hill ou L’Empire contre-attaque ? Papier peint rose à cœurs ou pochoirs bleus en forme d’avions ? Pâtes bolognaises ou courgettes vapeur ? Chien qui fait « oui » de la tête dans la voiture ou pas ? Vous n’avez pas le monopole du bon goût, mademoiselle ! (Même si, on est d’accord, c’est vraiment très vilain).

Un toit pour deux emplois du temps

Déjà qu’on galère parfois à gérer son propre temps, gérer aussi celui de Chouchou tourne rapidement au casse-tête. Pas de panique, ce n’est pas de noter ses rendez-vous dans son agenda de ministre dont on vous parle, ni de lui servir le café. Mais de prendre en compte aussi ses impératifs et ses horaires, pour faire en sorte qu’ils coïncident au maximum avec les vôtres.

Les risques du métier

Un exemple tout bête : vous êtes en pleins partiels, votre chéri a fini ses concours et a bien envie de se détendre chez lui avec deux-trois copains et douze-treize bières, sur fond sonore de folie, sinon ça ne serait pas drôle. À moins de vous barricader dans votre chambre recouverte de boîtes d’œufs en guise d’isolation sonore, ou de bosser la tête coincée entre deux oreillers, il y a des chances pour que la soirée se termine en cacahuète…

Action, réaction

La solution est ici double : concession et organisation. Un petit coup de fil pour prévenir qu’on prépare une soirée entre copines, ou une trêve de fêtes à la maison pendant les périodes d’exams de l’un de vous, ça ne coûte pas cher et ça peut rapporter gros !

Le partage des tâches

Aïe, sujet épineux, le partage des tâches… Certes, on n’en est plus au temps où l’homme ignorait l’utilité d’un gant de vaisselle et confondait le micro-ondes avec le congélateur. Mais quand même, à en croire les témoignages, il y a comme des vieux restes d’une époque censée être révolue. Mais une fois que vous aurez bien entré dans la tête de votre cher et tendre qu’à emplois du temps aussi chargés, il n’y a pas de raison que l’un en fasse plus que l’autre dans la maison, répartissez les tâches !

Le combat d’Enora

« Ce n’est pas vraiment qu’il ne fait rien. En fait, je crois qu’on en fait tous les deux autant, mais ce qui m’exaspère, c’est qu’il me ressorte sans arrêt la liste des corvées qu’il a pu exécuter dans la journée, et qu’il attende que je le traite pour ça en super-héros. En gros, ce que je fais, c’est normal. Ce qu’il fait, c’est sur le registre ‘Tu te rends compte de la chance que tu as d’avoir un mec comme moi ? ‘ Oui, oui, je me rends compte… »

Une répartition efficace

Parfois, ce partage se fait tout seul, au fil des jours, et tout se met parfaitement en ordre : vous au linge, lui aux fourneaux, ou lui à la vaisselle, vous au rangement, et réciproquement… Si vous sentez que des tensions pointent le bout de leur nez à ce niveau-là, n’hésitez pas à planifier les choses, par semaine par exemple, ou à définir pour chacun de vous des tâches bien précises.