Trop lent, car trop perfectionniste ? Lâchez vos obsessions

Marc, 20 ans, est en licence de physique à Grenoble (38). Élève, ce n’était pas un rêveur. Il était, au contraire, très concentré sur ce que disaient ses professeurs. « Mais j’étais tellement méticuleux que je perdais un temps fou. Il fallait que je mette en page ma leçon, que je souligne la date en vert, le titre en rouge, etc. J’étais maniaque.  »

Le travail scolaire à la maison était interminable, et, en classe, il ne finissait jamais à temps. « J’étais le dernier à rendre ma copie. Les professeurs me l’arrachaient et je suis plus d’une fois sorti de cours en pleurant. »

Ses parents l’ont alors inscrit à des séances de sophrologie. « Je me détendais physiquement par des exercices de respiration et de visualisation des parties du corps tendues par mon stress. » Il avait aussi trouvé une astuce pour ne plus avoir à changer de copie parce que la présentation n’était pas parfaite, il arrivait aux interrogations écrites avec sa feuille déjà prête à l’emploi (nom, date, etc., inscrits et soulignés).

 » Petit à petit, j’ai réglé mes obsessions qui ralentissaient mes performances et, aujourd’hui, je ne suis plus du tout à la traîne comme à l’adolescence », se souvient Marc, qui a obtenu, il y a 2 ans, un bac S avec mention bien.