Top 5 des étudiants que l’on croise à la BU

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Publié le 09/02/2016 par TRD_import_LaurenMezière ,
La bibliotheque universitaire, plus connue pour les intimes sous le diminutif de BU, est l'antre de la connaissance qui en sauve plus d'un dans les moments critiques. Ce lieu sacre ou vous vous rendez regulierement ou, a l'inverse, n'avez jamais mis les pieds, est frequente par des especes bien particulieres. Vous reconnaitrez-vous dans ces specimens ?

1. L’optimiste

Fille ou garçon, l’optimiste se distingue avant tout par sa volonté de bien faire. C’est pourquoi il est fréquent de croiser cet individu dans les allées de la BU, les bras chargés de bouquins, sa carte d’emprunt entre les dents et le stylo derrière l’oreille. L’optimiste a en effet toujours la ferme intention de lire une vingtaine de bouquins pour la préparation de ses exposés, un chiffre qui peut facilement doubler au moment des partiels. Malheureusement, l’optimiste n’est pas un surhomme, et les trois quarts (voire les neuf dixièmes) des livres qu’il emprunte lui resteront à jamais inconnus.

2. Celui qui a vu de la lumière…

… et qui est entré, malheureusement pour les autres. L’étudiant qui se rend à la BU par hasard est une véritable plaie. Peut-être accompagne-t-il un pote ou a-t-il juste eu l’intuition surnaturelle qu’une visite deux fois par an à la BU pourrait éventuellement favoriser ses études. On ne sait pas. Toujours est-il qu’ une fois dans la place, il paraît absolument incapable de respecter les codes adoptés plus ou moins tacitement par tous ses camarades : se taire, ne pas déranger ceux qui travaillent, ne pas escalader les rayonnages pour attraper le dico du sommet de l’étagère… ce genre de choses. Généralement, ce spécimen sort beaucoup plus vite qu’il n’est entré, sans livre (de toute façon, il avait oublié sa carte) et sans la moindre idée de pourquoi il est entré.

3. Le lourd

Lui s’est rendu à la BU pour une seule chose : draguer la jolie étudiante en pleines révisions et en profiter pour joindre l’utile à l’agréable. Sa proie, complètement fascinée par son magnétisme animal, serait ainsi toute prête à lui livrer l’intégralité de ses notes, à lui donner quelques cours de soutien, voire à le laisser copier pendant l’examen. Bizarrement, ça fonctionne assez peu, certainement à cause de ses méthodes de balourd, situées quelque part entre Joey dans « Friends » et Moe, le barman flippant des « Simpson ».

4. Le roi de la BU

La BU, c’est SON territoire. Le roi de la BU en connaît le moindre recoin, a fait ami-ami avec tous les bibliothécaires, peut obtenir en un claquement de doigts le bouquin que tout le monde veut lire et que personne n’arrive jamais à emprunter. Pas étonnant quand on sait que le roi de la BU bosse à la BU, mange (discrètement) dans la BU, dort dans la BU, bref, vit à la BU. En période de partiels, c’est sans nul doute une connaissance utile, à amadouer plusieurs semaines à l’avance, car le roi de la BU, en dépit de ses privilèges, est un animal craintif.

5. L’étudiant « normal »

Celui qui, comme tous les autres, fréquente la BU très assidûment à la veille des examens, beaucoup moins assidûment le reste de l’année, rend toujours ses bouquins une semaine en retard et passe au moins la moitié de son temps de consultation à essayer de capter les spoilers de sa série favorite sur Internet. Que celui qui n’a jamais fait ça nous jette la première pierre.

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