Sortir à Marrakech : les coins secrets connus des étudiants

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Publié le 10/09/2015 par TRD_import_DelphineDauvergne ,

Julien, Aurélien et Louis sont arrivés à Marrakech pendant la période du Ramadan. « Nous mangions sur notre lieu de stage pour le déjeuner mais le soir et le week-end il fallait faire des courses au supermarché, car manger dans des restaurants est souvent mal vu. Mais à la rupture du jeûne, nous sommes souvent invités dans la rue à partager un repas », décrit Aurélien. Peu d’établissement vendent de l’alcool car la licence est très chère, ces étudiants en école d’ingénieurs se sont donc résolus à le remplacer par le thé à la menthe. « C’est devenu notre drogue ! » confie Louis.

Pour se déplacer, ces stagiaires français font beaucoup de trajets à pied, ou utilisent les petits taxis pour les plus longues distances. « Il faut leur demander d’allumer le compteur, et sinon négocier le prix, jamais plus de 25 dirhams pour une course intra-muros », conseille Julien. Louer une voiture sur place ne coûte pas si cher, « mais la circulation est risquée et il faudrait trouver un endroit où la garer… » souligne Aurélien. Les étudiants marocains préfèrent le bus, car l’abonnement annuel coûte environ 20 euros, d’autres viennent à vélo ou en motos, car Marrakech est une ville plate.

Anas, Oussama et Mohammed, sur le campus de leur université, près de la salle de lecture. // © Delphine Dauvergne

Pour étudier, les bibliothèques universitaires sont vite remplies, surtout en période d’examens. « Nous nous retrouvons donc plutôt dans des cafés, au centre culturel français, ou encore à la maison de la culture », raconte Anas. Pour acheter les livres, les étudiants marocains conseillent le quartier Bab Doukala, où des livres d’occasion sont vendus sous des tentes. « Cela nous arrive aussi de nous cotiser pour acheter un e-book lorsque le livre est rare », rapporte Mohammed.

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