Sex and the coloc : ça passe ou ça casse ?

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Publié le 27/04/2017 par TRD_import_MargauxLidon ,
Selon un sondage, 3 personnes sur 10 ont déjà eu des rapports sexuels avec leur colocataire. Quand l’attirance devient trop forte, faut-il succomber ou résister ? Comment gérer la situation si ça dérape ? Avec les conseils de Trendy, vous ne serez pas obligé de déménager !

« Avec un de mes colocataires, il y a eu une énorme tension sexuelle dès le premier jour », raconte Charlotte, 23 ans. Vivre à plusieurs peut accélérer les choses en terme de « rapprochement ».

On le fait ou pas ?

Ok, une personne de la coloc vous plaît, vous êtes libre et elle aussi, alors pourquoi se retenir ? « Au départ, j’étais gênée, continue Charlotte. Je ne voulais pas que les autres soient au courant mais on était célibataires tous les deux, alors… ». Tant que les deux personnes sont consentantes, pourquoi se priver ?

Pour Raphaël, 24 ans, c’était une question de principes : « Quand je suis parti en Inde pour mon mémoire, je partageais un appart avec 2 filles. Je me suis raisonné en me disant ‘on ne couche pas avec ses colocs’. Malgré sa volonté, Raphaël a craqué : « comme disait Mme de Sévigné, ‘en matière d’amour, les textiles gênent plus que les principes’. Le soir de mon anniversaire, les choses ont gentiment dégénéré avec les deux », sourit le jeune homme.

Pour Charlotte, passer à l’acte a été une délivrance : « j’en mourrais d’envie, et après avoir trop bu en soirée, on l’a fait. Mais ça n’a duré qu’une nuit ».

Pour Axel, 26 ans, le « dérapage » a duré : « c’était une coloc à 5. Une des filles était une amie de longue date, avec qui j’avais déjà eu une aventure. On a couché ensemble le soir de mon arrivée, ça a continué jusqu’à mon départ, 3 mois après ».

On se cache ou pas ?

On connaît tous le problème des murs épais comme du papier : « Les murs étaient fins, donc on n’a pas vraiment pu nier le lendemain », se rappelle Charlotte. Difficile de passer inaperçu dans ce genre de situation, surtout si toutes les chambres sont collées. La seule solution : assumer !

Les réactions des colocs

Coucher avec quelqu’un déjà en couple ? Oups… « Les autres n’étaient pas contents, ils étaient déçus de mon comportement et m’ont fait la leçon, explique Axel. Comme la fille était déjà en couple, ça a fait polémique le lendemain sur le fait de devoir le dire ou non. Petit à petit, c’est devenu un prétexte à vannes plus qu’un sujet de dispute ». Mieux vaut en rire qu’en pleurer… D’autres potes sont moins compréhensifs : « Mes colocs n’ont pas vraiment apprécié, et ils nous ont dit que ça allait perturber l’équilibre de l’appart », raconte Charlotte.

Quand les relations se dégradent

Une soirée désinvolte, ça peut foutre le bazar.  » En Inde, quand le copain d’une des deux filles est arrivé pour lui rendre visite, elle a eu honte de ce qu’elle avait fait avec moi et a commencé à devenir assez détestable. J’ai dû changer de coloc », explique Raphaël. Quand les autres habitants s’en sont pris à lui, Valentin, 23 ans, a essayé de calmer le jeu : « Le ton est monté, et à un moment il était question de me virer. On a discuté autour d’une table avec une bière, et c’est reparti comme sur des roulettes ». L’apéro : un remède à chaque problème !

Le couple et la coloc

Être en couple dans une coloc n’est pas de tout repos… Valentin raconte : « j’étais en couple avec Diane, qui était en colocation avec sa sœur Julia, et j’ai emménagé chez elles. Je suis devenu ami avec Julia, histoire de faciliter mon intégration : comme on était tous les deux dans l’informatique, et un peu geek, c’était simple. Mais au milieu de notre couple, elle avait du mal à trouver sa place. Ça pouvait, en effet, être frustrant ».

Quoi qu’il en soit, si ça vous arrive, posez-vous deux secondes, et dites-vous que vous pouvez toujours rester amis. Et puis ce serait bête de déménager pour si peu, non ?