Se loger en résidence universitaire : avantages et inconvénients

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Publié le 18/10/2013 par TRD_import_NathalieTissot ,
Nexity Stud ea, Les Estudines, Fac-Habitat… À cote des residences universitaires du CROUS, se multiplient les residences universitaires privees. Des lieux d'habitation collectifs ou emmenagent chaque annee des milliers d'etudiants un peu partout en France. Quels sont les avantages et les inconvenients de ce type de logements ? Maxime et Sophie nous racontent leur experience.

« Au départ c’était plutôt un choix de mes parents qui vivent à l’étranger », confie Maxime, 21 ans. Depuis trois ans, il navigue entre les résidences universitaires privées. D’abord à Poitiers puis Strasbourg, cette année il emménage à Antibes pour poursuivre ses études en école de commerce. « Vu que je change souvent de ville, à chaque fois je ne connais personne en arrivant donc c’est compliqué pour s’installer en coloc , justifie-t-il en précisant : la localisation des résidences étudiantes est très pratique. »

Dans ces bâtiments, se succèdent aussi bien des studios d’une dizaine de mètres carrés que des T2 ou des trois pièces, la plupart du temps meublés et équipés. À disposition des résidents, plusieurs services : gardiennage, laverie, local à vélos, fer à repasser, aspirateur, et parfois même… salle de sport !

Sophie, 23 ans, ne connaissait pas non plus Lyon quand elle s’y est installée pour ses études de sciences politiques. [Lire notre dossier Nouvelle ville, nouvelle école : les recettes antiblues si vous vous sentez seul(e)] « En résidence universitaire, la réservation se fait à l’avance. On n’a pas besoin de visiter beaucoup d’apparts pour trouver !  » Quelques clics suffisent à poser une option de réservation sur des sites spécialisés comme Adele. « Les modalités pour entrer ou quitter la résidence me semblent vraiment moins contraignantes et plus formelles qu’avec un propriétaire ordinaire », ajoute Maxime, qui rend souvent son logement au moment de ses stages.

Cette résidence du sud de Paris, inaugurée en 2011, comporte 183 logements, certains à partager en duplex avec terrasse. // © DR

Mais ce confort a un prix. « À Poitiers je payais 350 € par mois et à Antibes 600 € », détaille le jeune homme. Ces loyers, qui grimpent au-delà de 800 € à Paris, sont moins élevés dans les résidences du Crous, qui offrent aux étudiants boursiers des tarifs très préférentiels. Cependant, les places, surtout dans les grosses agglomérations, sont très limitées. Sophie à Lyon a choisi la coloc dès sa deuxième année de fac pour profiter de plus d’espace que dans son studio de 20 mètres carrés en résidence privée : « Je me suis fait des amis pendant ma première année et j’ai décidé ensuite de vivre en colocation pendant deux ans. »

Pourtant, quand elle a quitté Lyon pour Avignon en 2012, Sophie s’est tourné à nouveau vers une résidence universitaire, cette fois-ci du Crous : « Je souhaitais rencontrer d’autres étudiants que ceux de mon master. » Ces établissements rassemblent souvent plus d’une centaine de jeunes comme elle. Une proximité qu’apprécie aussi Maxime, qui a ouvert un groupe Facebook pour les locataires de sa résidence quand il était à Strasbourg. « Ça me semblait difficile de créer des liens. J’avais déjà organisé une soirée des voisins et puis j’ai créé le groupe et ça a très bien marché ! », assure-t-il en précisant : « Quand on travaille tard le soir, on sait que quelqu’un d’autre est dans la même situation et qu’on peut aller prendre un café ensemble. »