Quand ma mère se mêle trop de mes affaires intimes

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Publié le 16/03/2015 par TRD_import_Anne-SolangeTardy ,
Parfois votre mère n'a pas forcément compris que sa petite chérie avait grandi. Et alors, qu'elle soit trop pudique ou sans gêne, le résultat est le même : quand surgissent les questions de santé et d'intimité, ça peut vite vous embarrasser...

C’est quand même dingue ça, qu’elle n’ait toujours pas compris qu’entre elle et notre corps, il y avait désormais certaines distances à respecter et que le plan « mais on est toutes des femmes, chérie, je te rappelle que j’ai le même corps que toi » lorsqu’elle tambourine à la porte de la salle de bains quand on est sous la douche, ça commençait lééégèrement à nous courir sur le haricot.

Oui, on sait, c’est elle qui nous a faite. Mais quand même.

La chair de ma chair

Il faut bien comprendre une chose : nous sommes la chair de sa chair et, elle nous l’a répété bien assez souvent, c’est elle qui nous a fabriquée. Pour nous, ça ne justifie pas grand-chose, mais pour elle, c’est totalement différent : ça signifie que nous sommes une extension d’elle-même, une succursale. Qu’on est un peu elle, quoi.

On se souvient toutes du jour le plus humiliant du monde où, déjà moyennement ravie d’avoir nos premières règles, il a fallu subir les félicitations de toute sa bande d’amies à qui elle s’était empressée de raconter l’événement. Parce que ce qui nous était arrivé à nous, c’est un peu comme si ça lui était arrivé à elle.

Pudeur, ce mot inconnu

« Ma mère ne comprend pas pourquoi je suis si mal à l’aise quand elle parle de mon corps comme s’il s’agissait du sien. De la même façon qu’elle annonce qu’elle a un peu grossi, elle n’hésite pas à dire devant tout le monde et sans se soucier de mon malaise des choses telles que : _ ‘_ Lucie a un vrai problème de cellulite’, ou : ‘Le coiffeur a vraiment loupé la coupe de Lucie…’ C’est comme si elle ne pouvait pas imaginer que j’aie de la pudeur ou de la gêne à aborder certains sujets devant ses amies… qui ne sont pas les miennes », se plaint Lucie.

Une situation pas franchement agréable, surtout lorsqu’on n’est pas 100 % à l’aise dans ses baskets.

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