Quand ma mère la joue générale en chef en vacances

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Publié le 11/08/2014 par TRD_import_Anne-SolangeTardy ,

Les vacances, c’est aussi le retour au nid, aux valeurs familiales et de fait… à la hiérarchie familiale. Celle où on est tout en bas de l’échelle, où on n’a aucun droit et où on ne sort pas de table tant qu’on n’a pas demandé l’autorisation.

On exagère ? À peine. Une mère autoritaire qui a passé plusieurs mois sans pouvoir exercer ce pouvoir qu’elle chérit entre tous rattrape, en quelque sorte, le temps perdu.

Un emploi du temps surchargé

Ainsi, elle peut par exemple faire le GO en programmant pour nous, et sans avoir sollicité notre avis, un apéro chez Tata Martine, un autre chez nos grands-parents et un autre encore chez on ne sait plus très bien qui. Elle aura pris soin de nous inscrire au club de voile du coin, de nous prendre une carte ciné avec les horaires des meilleurs films (à son avis) et de booker une soirée théâtre pour mettre un brin de culture dans ces vacances oisives…

En clair, on n’a pas eu le temps de défaire nos valises que notre emploi du temps est déjà surchargé. À peine le temps de passer voir Julien, notre meilleur ami d’enfance.

Une liste de choses urgentes à exécuter

Et ce n’est que le meilleur des cas. Pour la maman de Sophie, les vacances, ça ne rigole pas : “ Ma mère est une mordue de travail, hyperactive, qui panique dès qu’elle a deux minutes de libre. Si elle a le malheur de me croiser alors que je paresse au soleil en feuilletant distraitement un magazine, c’en est fini de moi et, avant que j’aie eu le temps de bouger un neurone, je me retrouve avec une liste interminable de choses urgentes et indispensables à exécuter sur-le-champ telles que : lustrer tous les carreaux de la maison, passer prendre mon petit frère à son stage de tennis, rapporter des œufs à mamie qui vit à trois pâtés de maison et passer à la poste récupérer ce colis. Autrement dit, adieu paix et tranquillité.”

Adieu, en effet. Et pour tout dire, il y a peu de chance d’arriver à les faire changer, ces mamans-là qui ne comprennent pas le sens du mot détente. La seule chose à faire : en prendre son parti et penser à réserver une semaine à la cool chez les parents de Bonnie, notre copine baba.

À lire aussi dans ce dossier :

Cas n° 1 : quand ma mère devient une vraie “glue” en vacances

Cas n° 3 : quand ma mère se croit “teacher forever” en vacances