Première fois : tout ce que vous avez toujours voulu savoir… sans oser le demander

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Publié le 09/08/2015 par TRD_import_l'EtudiantTrendy , mis à jour le 02/10/2023
Face à la première fois, nous nous posons toutes et tous les mêmes questions : est-ce le bon moment ? La bonne personne ? Le bon endroit ? Comment cela va-t-il se passer ? Vais-je avoir mal ? Vais-je m’en sortir comme un chef ? Voici des réponses simples à 11 questions essentielles que vous vous posez.

À quel âge vivre ma première fois ?

En dépit des apprences, l’âge du premier rapport sexuel n’a pas varié depuis des dizaines d’années : en moyenne, autour de 17,5 ans en France. Mais quand vient le moment, que vous ayez cet âge ou non, vous êtes bien entendu libre de VOTRE moment selon votre maturité, votre envie, votre vie sentimentale et vos convictions, religieuses ou personnelles.

Certains ados ont à cœur de franchir le plus rapidement possible cette nouvelle étape initiatique, souvent sous la « pression » de leur entourage (amis, ainés…). D’autres au contraire souhaitent prendre tout leur temps afin de ne franchir le pas que lorsqu’ils auront trouvé la bonne personne. Certains encore ne le feront que dans le but de fonder un foyer et de se marier. Et d’autres enfin, ne franchirons jamais le cap, se désintéressant, temporairement ou définitivement, de la sexualité.

Sous réserve de dépasser la majorité sexuelle (en France, 15 ans), vous avez le droit de décider seul(e) de la prise en main de votre corps. Mais cela n’implique surtout pas qu’il soit obligatoire de débuter votre vie sexuelle à cet âge !

Comment savoir si c’est la bonne personne ?

La première fois est un moment important et choisir la personne avec qui le partager fera toute la différence. Il n’est pas pour autant nécessaire d’attendre d’être fou amoureux ou bien de sentir que c’est la personne avec laquelle vous ferez votre vie… même si on aimerait que ce soit aussi simple ! Ce qui est primordial, c’est de se sentir en confiance. Si possible quelqu’un de doux, de tendre ou pourquoi pas de plus expérimenté si cela nous rassure.

Comment dire à mon partenaire que je ne suis pas prêt(e) ?

Flirter, s’embrasser… ne signifie pas forcément que l’on ait envie de passer à l’acte, en tout cas pas immédiatement. Les filles, mais aussi les garçons, ont parfois besoin d’un peu de temps pour être en confiance, même si la relation avance et que les caresses intimes sont de plus en plus fréquentes. Si vous ne vous sentez pas tout à fait prêt(e), dites-le tout simplement à votre partenaire qui prendra le temps de vous attendre et saura vous mettre en confiance petit à petit (dans le cas contraire, c’est que ce n’était sans doute pas le bon !).

Je suis prêt(e) mais pas mon partenaire, que faire ou dire ?

Si vous avez très envie de partager cette première fois avec votre partenaire qui semble peu réceptif, rien ne vous empêche de lui faire part de votre désir d’aller plus loin. Car c’est en formulant son désir que l’on met l’autre à l’aise : une demande concrète rassure et peut être une preuve d’engagement. Bien sûr, face à un partenaire qui maintient ne pas être prêt, on évite tout harcèlement (« Allez, allez, dis oui »…) car son blocage ne ferait que grossir.

Sachez enfin qu’une relation sexuelle non acceptée clairement (avec ou sans pénétration) est un abus sexuel ou même un viol. C’est un délit répréhensible par la loi et punissable d’emprisonnement.

Santé et contraception : que dois-je faire ?

Une jeune fille peut tomber enceinte dès son premier rapport sexuel et même si elle n’a pas encore eu ses premières règles ! Donc pas question de prendre le moindre risque de grossesse non désirée. L’IVG (interruption volontaire de grossesse) n’est pas un moyen de contraception et reste une solution de dernier recours. La pilule du lendemain ne doit être réservée qu’aux situations d’urgence, ce qui n’est pas le cas d’une première fois.

Il faut donc, avant de passer à l’acte, choisir sa contraception. Vous pouvez en parler à vos parents, à une infirmière scolaire, au planning familial ou bien à votre médecin. Ces derniers seront de bons conseils et vous aideront à déterminer la meilleure contraception pour vous afin d’être totalement sereine le jour J.

Se protéger ne signifie pas seulement se protéger d’une grossesse mais aussi des Infections sexuellement transmissibles (sida, blennorragie, syphilis…), qui peuvent contaminer dès le premier rapport non protégé. Il faut donc que chacun des partenaires réalise un test de dépistage afin d’être en toute confiance. Si vous n’avez pas l’occasion ou le temps d’effectuer cette démarche, utilisez bien un préservatif masculin ou féminin. Ayez toujours des préservatifs sur vous, garçons comme filles, et respectez votre partenaire !

Quel endroit choisir ?

Le choix de la bonne personne est primordial, mais la détermination d’un lieu adéquat est tout aussi importante. Confort, calme, détente, tranquillité… sont autant de points à soigner, afin de se sentir pleinement serein et réceptif pour que l’acte se déroule dans les meilleures conditions possibles. Rien n’est plus idéal qu’un bon lit chaud et douillet, une lumière tamisée et une petite musique douce… A vous deux de trouver cet endroit : cette quête fait également partie du rituel initiatique !

Je me sens timide, comment dépasser mes blocages ?

Il est toujours difficile de se mettre à nu devant une personne du sexe opposé. Peur du ridicule, de la comparaison, ou tout simplement parce qu’on est pudique. Pour aider à franchir le cap, la confiance réciproque est très importante, mais l’ambiance joue également un rôle. On se sentira plus en confiance si la lumière est tamisée par exemple, si les parents ne sont pas dans la pièce d’à côté, si on se sent propre… Quoiqu’il en soit, il est normal de ressentir quelques blocages la première fois : qui s’aventure vers l’inconnu sans appréhension ? On souffle un bon coup et on se laisse aller dans les bras de celle ou celui qui nous fait vibrer, là, maintenant, tout de suite !

Vais-je avoir mal ?

Cette question est féminine. Comme vous le savez, le vagin est obstrué partiellement par une membrane appelée hymen, qui se déchire lors de la première pénétration. Ses dimensions et sa résistance variant d’une fille à l’autre, il est difficile de donner une norme valable pour tous. En général, le déchirement de cette membrane est peu douloureux (un peu comme une griffe de chat sur le bras…), et le saignement qui en découle est très peu abondant.

Pour s’assurer le moins de douleur possible, voici trois conseils :

1. Beaucoup de filles constatent que la douleur est inversement proportionnelle à la capacité de se détendre avant (notamment les muscles de son vagin, qui, s’ils sont détendus, élargiront le passage au centre de l’hymen et ainsi faciliteront le glissement du sexe masculin). Donc, pas de panique, plus vous serez zen et mieux cela se passera.

2. De plus, la pénétration peut être douloureuse si le vagin est peu lubrifié. D’où l’importance des préliminaires ! On se met donc en condition : baisers langoureux, caresses intimes et massages érotiques pour favoriser l’excitation sexuelle. Si besoin, n’hésitez pas à utiliser un lubrifiant à base d’eau pour plus de facilité !

3. Le mouvement de va et vient du pénis dans le vagin doit être le plus lent possible, ce qui n’interdit pas quelques mouvements un peu plus rapides de temps en temps. Cette progressivité aura deux bénéfices : pour les filles, c’est plus de sensations agréables et moins de douleur. Pour les garçons, cela lui apporte une meilleure maîtrise de son excitation, donc de son éjaculation ; première source d’inquiétude chez les garçons.

Comment assurer ?

En essayant de… ne pas assurer. Plus vous penserez technique et moins ce sera agréable. Oubliez tout ce que vous avez pu voir ou entendre (conseils des copains et copines, positions tordues, images pornos,…), et agissez comme vous le sentez. Douceur, tendresse, compréhension et écoute de l’autre et de son corps, sont bien plus important que la performance et la technique… À trop vouloir bien faire et suivre des règles, on se perd !

Quelles positions privilégier pour la première fois ?

Pour débuter, la position idéale est celle du missionnaire (la fille allongée sur le dos, et son partenaire sur elle), car elle facilite l’introduction du pénis dans le vagin et elle favorise un corps à corps à la fois sensuel et réciproque. Elle permet également un assez bon contrôle de l’excitation du garçon. Celle de l’andromaque (le garçon allongé sur le dos et la fille assise à califourchon sur lui) est parfois préférée par les filles , car elle donne à la fois la maîtrise du rythme du va-et-vient, mais également l’angle et la profondeur de la pénétration.

Et si c’est un flop ?

Si vous respectez les quelques règles de la « première fois réussie » (bon partenaire, bon endroit, bonne ambiance, bonne hygiène, bonne préparation, bons préliminaires, bonne position, bonne façon de faire,…), cela ne devrait pas trop mal se passer. Mais il peut arriver, que malgré toutes ces précautions, le plaisir ne soit pas au rendez-vous, voire même que le rapport ne vous plaise pas.

Rassurez-vous, cela est tout à fait normal ! Cela peut signifier tout simplement que vous n’étiez pas prêt(e) ou que votre esprit ou votre corps n’était pas dans de bonnes dispositions (soucis, stress, fatigue, règles…) mais aussi, ou tout simplement, la première fois peut être un flop parce que les premières fois ne sont jamais les meilleures !

Même vos prochaines premières fois pourront être des flop de temps à autre. Pourquoi ? Parce que deux corps qui se rencontrent ont besoin de plus ou moins de temps pour s’apprivoiser et s’harmoniser. C’est à la longue que les rapports entre deux personnes ne bonifient : on apprend à se connaître et à conjuguer à deux… ! Et c’est ça, l’amour.