Pouvez-vous être ami avec votre boss sur les réseaux sociaux ?

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Publié le 25/04/2017 par TRD_import_MargauxLidon ,
"Votre boss vous a envoyé une demande d’ami". Oups, comment réagir dans ce cas-là ? Accepter cette demande est-elle une bonne idée ?

Sur les réseaux sociaux, on affiche souvent nos photos de vacances, de famille, nos sorties entre amis… Selon un sondage de Qapa, 79 % des Français ne mélangent pas vie privée et professionnelle sur les réseaux sociaux. Et vous ?

Oui… mais dans un cadre précis

Accepter son boss sur Facebook ? Et pourquoi pas ? Pour Raphaël, 25 ans, c’est simple : « Dans le cadre de mon contrat en alternance, mon boss figurait parmi mes amis Facebook, à sa demande. Je suis community manager. Dès le premier jour, il m’a ajouté sur Facebook afin de me nommer administrateur de nos différentes pages Facebook. » La demande d’ajout est alors essentielle dans un cadre professionnel et il faut savoir faire confiance.

Pour Sarah, 24 ans, étudiante en journalisme, compter des collègues ou son chef parmi ses contacts dans les réseaux est une façon simplifiée d’échanger : « C’est plus facile pour communiquer. Quand on échange des idées ou des fichiers, les mails prennent trop de temps. Via Facebook, c’est plus rapide et plus convivial. » *

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Même s’il y a une sorte de « barrière » au premier abord, une proximité et des affinités peuvent se créer. « Je suis toujours en contact sur Facebook avec mon ancien patron, même si nous ne travaillons plus ensemble. Nous sommes devenus amis, nous allons même boire des verres de temps en temps », précise Sarah.

Soignez votre image avant tout

Pour certains, l’image que vous véhiculez sur les réseaux est plus importante que les affinités qui se créent sur votre lieu de travail. Kevin, 26 ans, dans le secteur bancaire, est catégorique : « Je ne veux pas avoir mon patron ni mes collègues comme ‘amis’ sur Facebook, même si nous sommes proches. Je ne veux pas qu’ils aient accès à mes publications, qui pourraient être mal interprétées. »

En effet, soignez l’image que vous renvoyez sur les réseaux. Kevin est craintif et sceptique sur le sujet. « J’ai peur de perdre ma crédibilité si mon directeur a accès sur Facebook à mes photos de vacances ou à celles de mes sorties entre potes. Ce que je fais de mon temps libre pourrait entacher mon image professionnelle, m’empêcher de gravir les échelons. »

Pour Raphaël, c’est surtout une question de confiance et de bonne entente avec son patron : »C’était un peu bizarre au début, mais il m’a tout de suite expliqué que c’était uniquement pour le travail et qu’il n’avait pas l’intention d’aller ‘fouiller’ dans mes affaires. Je pense que ça s’est très bien passé parce qu’il est jeune et sympa, je lui ai fait confiance. « 

Il revient sur son utilisation de Facebook : « Je ne publie rien du tout. Je ‘checke’ juste les pages auxquelles je suis abonné et ce que mes potes mettent, et je l’utilise aussi pour les cours, pour organiser des groupes de travail. » Cela rejoint en quelque sorte la méthode appliquée par Kevin : « Depuis mon embauche, *c’est le néant total sur ma page. Je ne publie rien et je ne suis sur aucune photo, au cas où*. En revanche, j’accepte les demandes sur LinkedIn ou Twitter, parce que c’est professionnel. »

Alors, si vous acceptez vos collègues sur les réseaux sociaux, outre l’image que vous renvoyez, attention à ce que vous postez ! Combien se sont fait passer pour malade pendant qu’ils se la coulaient douce au soleil ? Pas malin de se faire griller à cause d’une photo !