11 habitudes à perdre sur les réseaux sociaux
1. Nous infliger vos fautes d’orthographe
Ce n’est pas parce que tous vos amis ont appris à écrire en langage SMS-Texto qu’il faut nous imposer ce saignement des yeux à toutes vos phrases. D’abord, c’est lapidaire pour certains recruteurs. Et puis on attend de vous que écriviez un peu mieux que ne parle Franck Ribéry.
2. Nourrir votre narcissisme
Mais pourquoi publier une photo parfaite de vous tous les 6 mois, si c’est pour répondre aux gentils commentaires par des “Ah bon, vraiment tu crois que je suis jolie ?”… Pour qu’on vous dise une deuxième fois que vous l’êtes ? Ça marchait encore en 2007, mais aujourd’hui, ça agace. Soyez humble, postez aussi des photos de vous avec un chapeau de travers ou le maquillage qui coule en fin de soirée.
3. Multiplier les MAP (ou marques d’affection publiques).
“Je t’aime plus que tout mon amour, et pour toujours, jusqu’après la fin de nos vies.” Beuark ! Dites à votre moitié que vous l’aimez IRL, pas sur les réseaux. Et puis, vous pourriez le regretter au moment de la rupture…
4. Multiplier les pokes (et autres invitations à des jeux)
Reconnus comme la première source d’abandon de Facebook, les invitations à “Candy Crush Saga” ou “Farmville” vous aident peut-être à passer un niveau, mais nous, on a juste envie de vous baffer quand ça fait 3 fois qu’on reçoit une invitation multiplié par le nombre de contacts qu’on a. Offrez-nous des VRAIS bonbons !
« Stan, Mamie dit qu’elle t’a poké, et que tu ne l’as pas poké en retour. »
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5. Vous complaindre
Si vous broyez du noir, causez avec vos amis ou un psy, pas en laissant un statut sur les réseaux en attendant qu’on vous plaigne. Les “Je ne sais pas si je dois rentrer…” ou les “Je me sens si seul” ne sont pas une fatalité, vous pouvez sortir de chez vous, aller au cinéma ou chez des amis, vous allez voir que ça soigne radicalement, plutôt que de rester plantés devant votre ordi toute la journée.
6. Étaler vos opinions politiques
Clivant, gratuitement provocateur. Le meilleur moyen de perdre des amis, c’est de parler de politique avec eux, même s’ils sont de votre bord. Alors imaginez quand vous affichez une photo de vous au dernier meeting d’un candidat que personne ne supporte. Si vous ne recevez pas d’invitation au prochain anniversaire de Marie, ne soyez pas étonnés.
7. Nous rappeler votre côté “Je sais tout”
Ok, vous êtes un puits de science en cinéma, musique ou littérature, mais honnêtement, on n’en a rien à f… de savoir que Benny Lecksbloom du groupe RadioCityMotor en 1976 a joué sur une Gibson à cinq cordes au concert du Hammersmith Odeon. Surtout que nous, on voulait juste partager la dernière vidéo de Miley Cyrus, pas engager un débat musicologique de Nerds.
8. Faire du trolling
Mais pourquoi envoyer sur Twitter une question ou un avis pour nous énerver alors qu’on ne se connaît pas ? Ce n’est pas pour autant qu’on va se rendre compte que vous êtes intelligent… “Get a Life”, comme disent les Ricains.
9. Nous inonder avec vos Selfies
Quand on a vu votre première Duck Face, on a trouvé ça sympa. Mais huit en six jours, c’est trop. Surtout qu’on voit à peine votre copine à côté. Et puis se prendre en photo devant un miroir avec un smartphone, c’est pas futé, puisqu’on voit plus le flash du smartphone que votre nouvelle robe.
10. Partager votre instinct foodeur
Perso, je fais trois repas par jour, et je pense que c’est à peu près le cas pour tout le monde. Des bonnes bouffes, ça se partage entre amis, mais ceux qui sont autour de la table… pas les autres. Alors votre photo du dernier coq au vin avec la bouteille de Fanta bien posée à côté et la petite déco serviette Vichy, OSEF. Parce qu’on ne le mange pas.
11. Nous rappeler votre anniversaire
Dire “Merci à tous ceux qui m’ont souhaité mon anniv aujourd’hui” à 14h13 pour inciter tous ceux qui ne l’ont pas fait à s’exécuter en ressentant un sentiment de culpabilité, c’est pas très fair play. De la même manière que remercier chacun par un “Merci beaucooooooup” pour pourrir les Timelines, ça ne se fait pas !
_ »Joyeux anniversaire à moi »
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Merci au site USA Today pour l’inspiration originale.