Peur de l’enfermement ou de la foule ? Les conseils de Youmakefashion pour s’en sortir

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Publié le 29/03/2017 par TRD_import_MargauxLidon ,
Vous êtes angoissés dès que vous devez sortir et rencontrer du monde, ou lorsque vous êtes dans une petite pièce ? Margot, du blog Youmakefashion, tente de vous aider par ses conseils, dans le but de vous rendre "happy" de nouveau.

Derrière le célèbre nom de Youmakefashion, se cache Margot, blogueuse généraliste (DIY, mode, déco, beauté…). Elle sort son premier livre « Je suis happy » aux éditions First, co-écrit avec sa maman (oh, c’est mignon !), Catherine Augé, sophrologue depuis une quinzaine d’années. Margot y donne des conseils pour se sentir heureuse au quotidien, dans sa tête et dans son corps. Exemple avec le chapitre sur l’ochlophobie (peur de la foule) et la claustrophobie (peur des espaces clos).

Plus jamais peur de la foule ni de l’enfermement

 » Depuis quelques mois maintenant, je suis ultra-angoissée quand je sais que je vais me retrouver dans une pièce fermée avec du monde. Dans une voiture pleine pour un trajet, même d’une heure seulement, dans les magasins… Comment faire disparaître cette sensation désagréable ?  »

Cécilia

C’est un bien vilain tour que votre tête vous joue ! Le corps a des limites que l’esprit n’a pas ; celui-ci peut en effet imaginer le pire. Comptez donc sur votre corps pour vous mettre en sécurité. Plus vous prendrez conscience de vos sensations corporelles, plus vous vous sentirez présente. Et donc, vous vous sentirez mieux. De l’air !

Avoir peur de la foule, avoir peur dans le métro, dans les grands magasins bondés, dans une salle de spectacle, cela arrive à beaucoup de gens. Cette peur se manifeste souvent par la sensation d’être prisonnière, de manquer d’air, jusqu’à, parfois ressentir une douleur dans la poitrine.

Lorsque vous vous sentez fatiguée, stressée, il faudrait éviter les endroits où il y a trop de monde. Dans ces moments-là, vous êtes davantage sensible au bruit, à la chaleur, à la foule. Cette sensibilité active les sensations désagréables et les perceptions négatives qui montent en vous, qui peuvent provoquer malaise et impression d’étouffement. *

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Commencez par trouver un endroit plus calme, aéré, à taille humaine et surtout loin de la foule. Ressentez l’air, le vent sur votre visage, respirez. Revenez à la présence de votre corps. Qui a dit que la vraie vie était au centre commercial ? Pourquoi s’acharner à faire ses courses dans un lieu bondé alors que quelques emplettes à côté de chez soi suffisent ? Qui a dit que la vie, la vraie, était dans les galeries marchandes ? On nous construit des lieux immenses pour nous simplifier la vie, tout à portée de main, de la petite cuillère aux lunettes, de la confiture au canapé. On appelle cela des lieux de vie, mais c’est faux, la vie n’est pas là et si on ne s’y sent pas bien, c’est qu’il y a une bonne raison.

Ces lieux sont trop grands, trop loin, trop bruyants ; ils deviennent anxiogènes. Donc si vous ne vous y sentez pas bien, n’y allez pas. Tout du moins le temps de vous apaiser de vous sentir mieux. Et si vous y êtes obligée, limitez votre temps de présence, arrêtez de subir.

Et comment faire dans les transports en commun ?

Pour les transports en commun, essayez de choisir vos horaires et préférez les bus ou le tram au métro (le fait d’être à l’air libre vous sécurisera). Descendez avant votre arrêt pour marcher un peu. Vous maîtrisez ainsi votre corps et son mouvement, ce qui vous donnera un sentiment de sécurité. Se recentrer sur son corps. Pour dissiper un sentiment d’insécurité, il faut commencer par prendre soin de vous et de votre peur.

Il faut retrouver les sensations de votre propre corps , vous recentrer, respirer, prendre conscience de votre ancrage avec vos points d’appui. En marchant, portez votre attention au sol, à ce que vous ressentez sous vos pieds, un sol souple ou plein de cailloux. Portez votre attention au tapis de feuilles qui craquent, par exemple. Revenez à la réalité et lâchez votre peur.

L’ancrage, qu’est-ce que c’est ?

Être ancrée, c’est être connectée à la terre, avec ses pieds, ses points d’appui. Revenir à son corps ici et maintenant. C’est renforcer ses racines, sa présence au monde, à soi. Être ancrée permet de retrouver sa posture de l’homme debout.

Exercices

• Les yeux ouverts ou fermés, faites un déplacement du négatif : inspirez et bloquez votre respiration. Crispez les muscles de tout votre corps puis expirez fort.

• Ensuite, respirez lentement pour calmer votre corps et votre esprit, en respiration abdominale de préférence.

• Renforcez votre ancrage : prenez conscience de vos pieds sur le sol, de vos points d’appui, ressentez votre stabilité. Redressez-vous , le dos bien droit, la tête haute.

• Utilisez vos cinq sens pour apprivoiser votre environnement. Que voyez-vous ? Que ressentez-vous ? Qu’entendez-vous ?

• Regardez autour de vous, prenez des points de repère, familiarisez-vous avec votre environnement. Vous êtes en sécurité et la prochaine fois que vous en douterez, répétez cet exercice que vous connaissez maintenant.

• Et si, malgré tout, vous ne vous sentez pas bien (en espérant que vous ne soyez pas seule), demandez à la personne qui vous accompagne de vous faire un gros câlin. Les sensations de douce pression que vous ressentirez vous apaiseront. Prenez le temps de vivre votre câlin pour un retour au calme corps-esprit émotion.

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Extrait de « Je suis happy », par Margot du blog Youmakefashion et Catherine Augé, Éditions First.