Netflix : 3 bonnes raisons de regarder la nouvelle série The Umbrella Academy
Après Fargo et Altered Carbon, Steve Blackman est de retour avec une série qui va probablement faire parler d’elle. Il s’agit de The Umbrella Academy et elle raconte l’histoire de 43 bébés nés le même jour de femmes qui n’étaient pas enceintes et dont 7, dotés de pouvoirs spéciaux, vont être adoptés par un milliardaire pour les former à devenir des super-héros. Mais tout ne se déroule pas comme prévu. La famille se désagrège et l’équipe est dispersée. Les six membres toujours en vie, désormais trentenaires, se retrouvent à l’occasion de la mort leur « père ». Les épisodes ont été mis en ligne ce vendredi 15 février et après les avoir binge-watchés, nous vous donnons 3 bonnes raisons de vous y mettre aussi.
Parce que c’est bien plus qu’une énième série de super-héros
Des enfants qui ont des pouvoirs surnaturels et qui se retrouvent des années plus tard, alors que le monde est en danger : sur le papier, ça sonne comme une série de super-héros des plus basiques où l’on s’attend à voir des méchants et des scènes de combats des plus explosives à n’en plus finir. Et il y en a quelques-unes, effectivement, assez jouissives, mais ce n’est pas ce qui prévaut dans The Umbrella Academy. En réalité, la série se révèle avant tout être un drama familial qui dresse le portrait d’une famille dysfonctionnelle, où les jeunes héros ont été élevés sans vraiment d’amour, certains étant même mis à l’écart.
Quelques années plus tard, le clan s’est disloqué et lorsqu’il se retrouve, on sent qu’il y a beaucoup de tensions et de problèmes irrésolus. Ajoutons à cela une intrigue complexe, remplie de mystères à résoudre et cela donne une série vraiment unique, mêlant fantastique, SF, action, drama et humour à merveille.
Pour ses personnages aussi excentriques qu’attachants
Mais si la série The Umbrella Academy est aussi réussie, c’est grâce à ses personnages, qu’elle prend le temps de développer en profondeur. Elle n’hésite pas à s’attarder sur leurs failles, ce qui rend les rend d’autant plus attachants. Il y a la solitaire et fragile Vanya, la confiante Allison en plein divorce, l’agressif Diego, l’excentrique junkie Klaus et le colosse au grand cœur Klaus. Ils ne manquent pas non plus d’humour et de classe. Mention spéciale au génial Numéro 5, incarné avec brio par le jeune Aidan Gallagher, qui joue à merveille un homme de 50 ans intelligent et insolent coincé dans la peau d’un enfant.
Pour sa bande originale entraînante
Et comme si The Umbrella Academy n’avait pas déjà tous les ingrédients d’une bonne série comme Netflix sait les faire, elle se démarque également par sa bande originale. Cette dernière est absolument parfaite, mêlant aussi bien musique classique et hits pop et rock, de Beethoven à Radiohead, en passant par Nina Simone et Woodkid et les accordant habilement aux scènes pour leur donner encore plus d’intensité ou d’excentricité.