Netflix : 3 bonnes raisons de mater la teen série Mes Premières Fois ou Never Have I Ever

Netflix : 3 bonnes raisons de mater la teen série Mes Premières Fois ou Never Have I Ever
Publié le 07/05/2020 par priscillabm ,
Tu kiffes la série Sex Education ? Alors tu devrais adorer le nouveau teen-show de Netflix : Never Have I Ever, ou Mes Premières Fois en français. Et on te donne 3 bonnes raisons de la binge-watcher sans plus tarder.

Parmi les bonnes surprises du mois d’avril sur Netflix, on a découvert la série Mes Premières Fois, ou Never Have I Ever, en français. Un teen-show signé Mindy Kaling, l’actrice, scénariste et productrice indienne qu’on a déjà vue dans plusieurs comédies américaines. Inspirée de sa propre existence, la série raconte l’histoire de Devi Vishwakumar, une lycéenne indienne qui a vécu l’enfer l’année précédente, entre la mort de son père au beau milieu du gala de l’orchestre de l’école et l’étrange paralysie de ses jambes qui a suivie, la clouant dans un fauteuil roulant plusieurs mois. De retour sur ses deux jambes et s’apprêtant à commencer une nouvelle année scolaire, elle décide de reprendre sa vie en main en se donnant l’objectif de coucher avec Paxton Hall-Yoshida, LE beau-gosse du lycée.

C’est l’actrice Maitreyi Ramakrishnan qui a été choisie pour incarner Devi parmi plus de 15 000 candidates. Et on ne le regrette absolument pas. La jeune femme est d’une authenticité, d’une justesse et d’une fraîcheur qui rend le personnage de Devi aussi attachant qu’intéressant et émouvant. Mais assez parlé de l’actrice principale. Qu’en est-il de la série ? Vaut-elle le coup ? Après l’avoir binge-watché en une journée, on ne peut que te dire de foncer. On est même déçu d’avoir seulement dix épisodes à regarder. Et on t’explique pourquoi.

Une teen-série à l’humour jouissif

Never Have I Ever est la série la plus rafraîchissante du moment. Il ne se passe pas un seul épisode sans qu’on ne laisse échapper plusieurs rires. Et pour cause, elle est parsemée de répliques piquantes et hilarantes, de réflexions d’adolescentes qu’on a tous et toutes eues et qui nous font sourire, d’auto-dérision, de maladresses et de situations comiques. Devi a toujours le mot pour rire et ses amies sont également très drôles malgré elles, entre la geek lesbienne fan de robot et la passionnée de théâtre qui se la joue mélo-dramatique sans arrêt. Sans parler de la voix qui commente les faits et gestes de Devi, un ancien joueur de tennis dont son père était fan, rendant la mise en scène tout de suite plus originale.

Une teen-série émouvante à souhait

Qu’on se le dise, Never Have I Ever est une série très drôle, mais elle sait également se montrer très émouvante à bien des égards. Elle nous a arraché des larmes plusieurs fois. Son sujet de fond est le deuil et comment on le gère, qu’on soit une adolescente de seize ans ou une mère de quarante ans. Et Devi a beaucoup de mal à se faire à la mort de son père. Elle va même voir une psy, mais elle n’arrive pas à lui en parler. Elle rêve souvent de lui et a parfois des visions. Elle s’entendait vraiment bien avec lui, plus qu’avec sa mère, à qui elle en veut pour une raison précise. Depuis le décès de son père, elle n’arrive plus à jouer de la harpe sans se souvenir de sa crise cardiaque le soir du concert. La série alterne ainsi avec harmonie les instants comiques et les instants tristes et touchants.

Une teen-série décomplexée et libre

Mais ce qu’on aime le plus, dans cette série, c’est qu’elle traite de sujets sociétaux importants d’une façon aussi décomplexée que touchante. Elle traite de découverte de soi, d’orientation sexuelle avec l’amie de Devi qui se découvre lesbienne et qui a du mal à faire son coming-out, de culture et de traditions à travers la famille indienne de Devi, d’handicap avec la paralysie temporaire de Devi mais également la sœur de Paxton. Et surtout, elle parle de sexe sans tabous, des questions qu’on se pose à ce sujet, de nos premières expériences, de nos peurs. Enfin, c’est une série pleine de diversité, mettant aussi bien en avant des indiens, que des asiatiques et des afro-américains. L’ouverture d’esprit règne tout au long des épisodes et ça fait du bien.

En conclusion, Never Have I Ever est une série feel-good qui saura rassurer les jeunes quant à leurs propres problèmes et qui fera écho à ceux qui ont déjà passé l’adolescence depuis longtemps, mais qui se retrouveront dans les questionnements et les expériences de ces adolescents. Une série qui booste le moral et devrait être prescrite comme thérapie !