Par peur d’être lent, vous bâclez ? Apprenez à aller à l’essentiel

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Publié le 30/10/2012 par bettybetzy ,

Jonathan, 20 ans, en fac de droit à Aix-en-Provence (13) était de ceux qui criaient : « N’effacez pas le tableau, je n’ai pas fini ! » Alors, pour combattre sa lenteur, il faisait tout dans la précipitation.

 » J’allais le plus rapidement possible, sans réfléchir. Par exemple, si j’avais des exercices de grammaire à faire, je ne recopiais pas les énoncés, j’écrivais juste le verbe, sans prendre conscience que conjuguer un verbe sans sujet ne m’apportait pas grand-chose. » Son but : ne pas se faire attendre. Au final, ses notes s’en ressentaient.

C’est au lycée – où un projet de réussite des élèves de seconde avait été élaboré – qu’il s’est posé. Il a appris à se servir de surligneurs, à décortiquer les énoncés pour bien cerner ce qu’on attendait de lui, à faire des fiches. « J’ai acquis des méthodes simples qui m’ont aidé à me recentrer. » Aujourd’hui, il continue à courir, mais il préfère les courses d’endurance à celle de vitesse. Il a appris à gérer sa cadence sans être redevenu tortue. Il croit simplement qu’après avoir été lièvre, il a acquis un bon usage de la lenteur.