Les premières fois de Thomas Sotto : « Ce n’est qu’à 23 ans que j’ai quitté mes parents »

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Publié le 07/10/2013 par TRD_import_SophiedeTarlé ,
Le journaliste de 40 ans retombe en enfance et en adolescence pour l 'Etudiant Trendy et se confie sur toutes ses premieres fois d'etudiant.

Thomas Sotto fait sa rentrée en fanfare. Déjà présentateur de l’émission Capital sur M6, il a pris les rênes de la matinale d’Europe 1 en septembre. Son parcours professionnel est aussi rythmé que le 6-9 qu’il présente.

Doté d’un profil scientifique, il décroche son bac D (S-SVT) avec un an d’avance puis fait ses études à l’université Panthéon-Assas (Paris 2). Après une licence de droit et une maîtrise de sciences politiques, il intègre l’IFP (Institut français de presse) d’où il sort diplômé à 22 ans. Après ses premiers pas en radio sur RMC, il anime le journal télévisé des jeunes (JTJ) sur Canal J.

Il présente ensuite les journaux télévisés de France 3, Direct 8 et participe au lancement de BFM TV, comme reporter et présentateur. Six ans plus tard, il rejoint M6 pour présenter Capital, puis Europe 1.

Thomas Sotto chez Europe 1. // © DR

Côté études

La première fois que… j’ai stressé pour un examen

« Le permis de conduire. Je ne pensais vraiment pas être capable de conduire une voiture. J’ai raté la conduite une première fois en brûlant un feu rouge , qui était planqué juste avant un pont. Quand j’y pense, c’était un peu salaud de la part de l’examinateur ».

La première fois que… j’ai raté un examen

« Toujours le permis. Heureusement je l’ai repassé, et je l’ai eu ! ».

Le permis de conduire de Thomas Sotto. // DR

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La première fois que… j’ai séché*

« En 5ème au collège Claude-Bernard à Paris dans le 16e arrondissement. Mes parents avaient contourné la carte scolaire j’imagine, car nous habitions Villeneuve-la-Garenne, dans le nord de Paris. En face du collège, il y avait un café ‘Les deux stades’, où j’allais jouer au flipper au lieu de suivre le cours de français. C’était un flipper très simple, avec juste un plateau, mais j’y jouais des heures ».

Côté look

La première fois que… je me suis senti bien « sapé »

« En 4ème, dans l’idée de draguer une fille, je suis allé chez Celio pour m’acheter une chemise et un blouson. Très fier de ma nouvelle tenue, je suis arrivé au collège habillé comme ça. À l’heure du déjeuner, j’ai eu l’idée d’acheter des places pour Roland Garros, en face du collège. Manque de chance, en faisant la queue, un pigeon a maculé ma chemise et mon blouson de fiente de pigeon. Un copain a dû me prêter un tee-shirt. Bref, c’était foutu avec la fille ».

La première fois que… je me suis senti ridicule dans mes fringues

« Quand j’étais petit, ma mère m’a acheté un pantalon écossais, que je détestais… ça m’a marqué ! ».

Côté « indépendance »

La première fois que… j’ai acheté une voiture

« Assez tard, puisque je me suis acheté une Polo à 30 ans. Pendant longtemps je prenais les transports ou le taxi, car je rentrais du travail tard et j’habitais en banlieue. Mais un jour je me suis dit que même à crédit, acheter une voiture me coûterait moins cher que le taxi. Chez le concessionnaire Volkswagen, le vendeur a voulu me vendre la Beetle, la nouvelle version de la Coccinelle, qui venait de sortir. J’ai répondu que c’était une voiture de pétasse, et le vendeur m’a rétorqué : « je vous remercie, mais ma femme en a une ! ».

La première fois que… je suis parti seul en vacances

 » À 16 ans, je suis parti faire du ski avec ma copine. Je me la pétais un peu car comme j’avais un an d’avance scolaire, elle était plus âgée que moi ».

La première fois que… j’ai quitté le nid familial

« Je suis resté longtemps chez mes parents, à la limite du ‘Tanguy’. C’est à 23 ans, quand je suis parti travailler pour RMC à Montpellier, que j’ai quitté mes parents « .

Côté premier job

La première fois que… j’ai passé un entretien d’embauche

« Je me souviens surtout d’un entretien de ‘débauche’ qui m’a marqué. Quand j’ai annoncé à RMC que je rejoignais Canal J, le rédacteur en chef de RMC Gérard Saint-Paul m’a dit : ‘tu n’es pas le genre de personne qu’on retient’. C’était tout. L’entretien était terminé. Ce n’était pas très sympa de dire ça à un jeune ».

La première fois que… j’ai pris un job étudiant

« À 16 ans, j’ai vendu des glaces et des gaufres pendant l’été. Pour décrocher le job, je suis allé voir le vendeur, Monsieur Lebrun, et je l’ai convaincu que je ferai l’affaire. J’ai vendu non seulement des glaces la journée, mais aussi le soir, à la sortie des boîtes. Une fois, j’ai vendu des pins’s de muguet le 1er mai. La mode des pins’s commençait à faire fureur, et c’est parti comme des petits pains. Et puis surtout, j’ai vendu L’étudiant à la sortie du lycée ! « .

La première fois que… que j’ai dépensé ma première paye

« J’en ai profité pour passer de bonnes vacances ! ».

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*Thomos Sotto à 21 ans. // DR *

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Côté carrière

La première fois que… j’ai eu le déclic pour mon métier

« Très jeune. Petit déjà je découpais des articles que je collais sur la porte de ma chambre. Plus tard, vers 17 ans, j’ai reconnu le journaliste Bruno Masure sur les Champs Elysées. Même si j’étais du genre timide, je l’ai abordé pour lui demander un autographe. J’en ai aussi profité pour lui laisser mes coordonnées. Le lendemain, il m’a fait rappeler par sa secrétaire. C’est comme ça que j’ai pu assister au journal de 20 heures d’Antenne 2 (aujourd’hui France 2).

La première fois que… j’ai eu une galère pro

« En 1995, j’étais reporter sur RMC, et je devais aller à la grande mosquée pour enregistrer un événement. Je ne sais pas ce qui s’est passé avec le Nagra (nom du magnétophone portable, NDLR ), mais je l’avais mal revissé, et toutes les bandes se sont déroulées comme une pelote de laine. J’ai paniqué, et je me suis retrouvé dans la cour de la mosquée à essayer de les rembobiner à la main. J’ai cru que j’allais me faire virer. Finalement, j’ai réussi ! ».

La première fois que… j’ai été fier d’une réussite pro

 » Quand j’ai reçu ma carte de presse. Les anciennes cartes étaient en papier, en deux volets, avec un bandeau bleu-blanc-rouge sur le côté. Ça faisait un peu carte de flic. J’en étais très fier ».

Côté sorties/loisirs

La première fois que… j’ai été à un concert

« Comme Georges Brassens était déjà mort (Thomas Sotto est resté un grand fan du chanteur, NDLR ), j’ai assisté au concert de Jean-Jacques Goldman au Zénith. J’avais 11 ans ».

La première fois que… j’ai acheté un disque

 » Une K7 de Brassens qui s’appelait ‘Le Pornographe’ que j’ai acheté dans un magasin d’autoroute. Comme j’avais 10 ans, je ne comprenais pas vraiment les paroles ».

La première fois… qu’un livre m’a marqué

« ‘L’Assommoir’ d’Emile Zola. Ce n’était pas le livre le plus court, mais c’est la première fois que je me suis plongé avec autant de plaisir dans un univers ».

Côté #jedoisbienlavouer…

La première fois que j’ai… dit un gros mensonge à mes parents

 » Quand j’ai voulu prendre des cours pour passer mon permis moto. Je ne voulais pas que mes parents le sachent car ils avaient peur (avec raison car Thomas Sotto a eu un grave accident en 1999, NDLR ) et je cachais mon casque sous mon lit pour prendre des leçons le matin ».

La première fois que j’ai… pris une cuite

« À 15 ans, j’ai voulu draguer une fille, et comme je suis un grand timide, j’ai bu un litre de Whisky pour être à l’aise. Rapidement, je me suis écroulé, et quand je me suis réveillé le lendemain, je n’avais aucun souvenir. La fille s’appelait Marie, et c’est sûr, il ne s’est rien passé ! »