Les montres connectées, bientôt interdites en exams ?

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Publié le 10/06/2015 par TRD_import_LauraKermezian ,
*Si les smartphones ont d eja ete utilises pour tricher lors des examens, les montres connectees semblent etre la nouvelle technique pour les fraudeurs, avec un premier cas en Suisse. *

C’est la nouvelle évolution ! La montre connectée regorge de belles innovations, se transporte facilement et nous relie au monde virtuel. Cela dit, ce nouvel objet high-tech semble être le nouveau joujou de certains étudiants qui n’hésitent pas à s’en servir pour tricher.

Un Suisse pris en flagrant délit de triche

Certains étudiants redoublent d’originalité pour tricher à leurs examens, cela dit, le risque n’en vaut pas forcément la chandelle. En mai 2015, un étudiant suisse à l’école de commerce genevoise Aimée-Stitelmann a été surpris en train de tricher avec sa montre connectée. Une première dans les salles d’examens et une nouvelle problématique qui doit donc être prise en considération par les surveillants. Marc Genoud, directeur de l’école, a notamment confié à « la Tribune de Genève » : « Le surveillant a remarqué qu’il travaillait davantage avec sa montre qu’avec son stylo. » Tentant de se connecter à Internet, l’élève en question a donc été pris en flagrant délit de triche. Ainsi, celui-ci a vu sa note d’examen chuter à 1 (la plus basse) tout en étant sanctionné pour tentative de fraude.

Les montres connectées, interdites en classe ?

S’il est facile de bannir les téléphones portables durant les examens, ou plus généralement en classe, interdire les montres connectées est plus délicat. En effet, durant les épreuves, les étudiants ont souvent besoin de surveiller l’heure afin de rendre leurs copies à temps. Il peut donc être difficile de vérifier le poignet de chaque étudiant, pour savoir s’il possède ou non une montre connectée. Cela dit, certains établissements n’ont pas hésité à prendre cette nouvelle variable en compte tout en agissant avec fermeté. Avec l’arrivée des montres connectées, certaines écoles et universités britanniques ont rapidement interdit tous types de montres aux examens.

Après son premier cas de triche, le Service de la scolarité de l’enseignement secondaire suisse n’a également pas hésité à évaluer les différentes possibilités pour lutter contre ce nouveau problème. « Dans un premier temps, il faudra donc édicter des consignes précises, comme demander aux élèves d’enlever leur montre pendant les tests » , a expliqué Pascal Edwards, directeur du Service.

Devenant de plus en plus accessibles sur le marché, les montres connectées pourraient bien faire une apparition fracassante dans les salles d’examens françaises dès le mois de juin 2015. Cela dit, les risques encourus ne sont pas amoindris. En cas de triche, l’étudiant risque une peine lourde avec l’interdiction de s’inscrire à tout autre examen pendant 5 ans. Le Royaume-Uni et la Suisse débattent déjà sur le sujet, qu’en sera-t-il en France ?