Le conte de Noël by Trendy : Un Noël sous la neige – Chapitre 5, Entre fiction et réalité

Le conte de Noël by Trendy : Un Noël sous la neige – Chapitre 5, Entre fiction et réalité
Publié le 19/12/2020 par bettyramez ,
C'est bientôt Noël et pour t'accompagner jusqu'au 24 décembre, Trendy te propose de découvrir son propre conte de Noël. Prêt(e) ? C'est parti !

Cette année, Trendy a décidé de te faire voyager dans le pays des romances de Noël. En cette période de confinement, quoi de mieux qu’un peu de magie pour se mettre du baume au coeur ? Tu peux évidemment déjà décorer ton intérieur pour attendre sereinement le 24 décembre mais on te laisse avec le cinquième chapitre de notre conte de Noël : Un Noël sous la neige. Souviens-toi, Léa a enfin ouvert les yeux sur Louis et elle s’apprête à faire la blague du siècle à sa meilleure amie, Laurine. Bonne lecture !

Léa et Anthony riaient de bon coeur. Et elle n’en revenait pas de la tournure qu’avait pris les choses ! Dire qu’elle avait été sous le charme de Louis pendant des années, elle ne savait pas comment elle avait pu être aussi aveugle. La jeunesse sans doute. Car elle était bel et bien persuadée que jamais leur histoire n’aurait pu durer. Il aimait mener la danse, imposer ses choix tandis que Léa avait terriblement besoin d’indépendance et qu’on lui fasse confiance. Bref, elle était bien contente de ne pas avoir été plus loin avec lui. Et puis, elle devait bien avouer qu’elle passait un très bon moment avec Anthony. Il ne se prenait pas la tête et il appréciait chaque petit bonheur de la vie. Ils partageaient un moment très sympa et elle n’aurait pas voulu qu’il en soit autrement.

  • « On pourrait peut-être quand même aller à la patinoire ? » proposa Anthony. « Après tout, ça serait dommage de rater ça ! »
  • « C’est vrai, ça ! Eh bien, allons-y ! » accepta Léa avec plaisir.

Ils sortirent de la pâtisserie et commencèrent à déambuler dans les rues de la ville. Cette fois-ci, Léa n’était plus du tout gênée et elle s’enthousiasmait comme une enfant à chaque fois qu’ils croisaient des jolies illuminations et des animations de Noël. Elle se sentait à l’aise et elle était encore plus soulagée de n’avoir rien tenté avec Louis puisqu’elle constatait que ce soudain changement d’humeur était lié au départ de ce dernier. Après une balade de 15 minutes, ils virent enfin la patinoire. Elle était décorée de fond en comble et des chansons de Noël cultes rugissaient dans des haut-parleurs disséminés tout autour de la piste. Ils firent la queue pour récupérer des patins et se retrouvèrent bientôt sur la glace. Cependant, Léa avait oublié à quel point son sens de l’équilibre était mauvais et elle dût s’accrocher de toutes ses forces à Anthony pour ne pas tomber.

  • « Je suis désolée, je suis tellement maladroite. » s’excusa-t-elle.
  • « Ne t’en fais pas, accroche-toi ! On va essayer d’aller plus vite. » lui répondit Anthony en riant aux éclats.

Il tournoya en lui tenant précautionneusement la main. Et il s’appliquait tant pour ne pas la lâcher qu’elle essaya tant bien que mal de tenir. Ils restèrent sur la piste pendant une demi-heure avant de sortir, épuisés.

  • « Je crois que je vais bien dormir cette nuit ! » déclara Léa en tentant de reprendre une respiration normale.
  • « Cela faisait si longtemps que je n’avais pas ri comme ça. » lâcha Anthony dans un souffle. « Merci d’avoir fait ça avec moi. Ces dernières semaines n’ont pas été simples et j’avais besoin de ça ! »
  • « Avec plaisir. Clara t’a vraiment fait souffrir hein ? » osa-t-elle demander.
  • « Disons que c’était une déception de plus, tu vois ? Je ne sais pas si j’étais amoureux d’elle en réalité. On ne partageait pas grand chose mais parfois, tu te persuades que c’est bien parce que tu as tellement envie que cela le soit vraiment. Et puis elle m’a trompé et je suis revenu sur terre ! »
  • « Je suis vraiment désolée. » dit Léa d’un air triste.
  • « Il ne faut pas, même si ça fait mal, je crois énormément au destin. Si c’est arrivé, c’est qu’il y avait une raison. Je m’accroche à ça ! »
  • « J’en suis sûre. Elle n’était probablement pas faite pour toi. Mais il y a quelqu’un d’autre, quelque part qui t’attend, c’est certain. »
  • « C’est gentil. Merci ! Et toi, tu comptes laisser sa chance à Louis une fois qu’on aura terminé de faire marcher Laurine ? » demanda Anthony avec un sourire.
  • « Certainement pas ! Il est beau et très sympa mais je ne pense pas que nous soyons fait pour être ensemble. »
  • « Vraiment ? Pourtant, tu craquais complètement pour lui à l’époque ! » rétorqua Anthony d’un ton taquin.
  • « Ça se voyait tant que ça ? (Anthony hocha la tête) J’ai probablement grandi, que veux-tu ? J’ai envie d’être avec quelqu’un avec qui je suis entièrement moi-même, avec qui je ne réfléchis pas, avec qui je suis simplement bien, tu vois ? Ce n’est pas facile à trouver mais je ne perds pas espoir ! Bon, on rentre ? J’ai bien envie de prendre une bonne douche ! »

Pendant ce temps, Laurine et Gaspard avaient décidé de marcher dans la neige. Cependant, la jeune femme n’arrivait pas à surmonter sa nervosité. Elle l’appréciait tellement qu’elle en perdait tous ses moyens. Elle ne cessait de se demander comment quelqu’un comme lui pouvait s’intéresser à elle. Pas la meilleure façon de se détendre mais elle n’y pouvait rien.

  • « Tout va bien ? » lui demanda Gaspard.
  • « Je suis désolée, je sais que tu t’attendais certainement à ce que je parle plus. » dit Laurine, confuse.
  • « Ne t’excuse pas. Dis moi simplement ce qui te tracasse. J’aimerais pouvoir te rassurer si tu m’en laisses l’occasion. » l’encouragea Gaspard avec douceur
  • « C’est stupide mais je suis terrifiée » lâcha Laurine qui avait baissé les armes et décidé d’être honnête. « J’ai eu le coeur brisé si souvent, je crois que je ne supporterais pas que cela arrive à nouveau et surtout avec toi. » termina-t-elle timidement.
  • « J’ai peur aussi, tu sais. » avoua Gaspard.
  • « C’est vrai ? » s’exclame Laurine toute étonnée.
  • « Bien sûr que oui » dit-il en lui attrapant les mains. « Honnêtement, je ne pensais pas que je rencontrerais quelqu’un qui me donnerait envie de me lancer. On a tous eu notre lot de mauvaises rencontres mais tu as déboulé et je me suis dit que je ne pouvais pas passer à côté de ça. »
  • « Je ne sais pas quoi dire. » répondit Laurine, touchée.
  • « Alors ne dis rien » dit Gaspard en posant délicatement ses lèvres sur les siennes.

Pendant ce temps, Anthony et Léa venaient de rentrer au châlet. Louis avait laissé un mot disant qu’il serait absent toute la soirée ce qui n’étonna pas ni l’un, ni l’autre. Il faut dire qu’il avait dû prendre un coup dans sa fierté. Mais Léa accueillit cette nouvelle avec bonne humeur. Maintenant que le charme était complètement brisé, elle n’avait aucune envie de se retrouver dans la même pièce que lui.

  • « Tu as vu l’heure ? Laurine devrait bientôt rentrer ! » dit Anthony avec un air malicieux. « Il serait peut-être temps de mettre notre plan en place ? »
  • « Tu crois ? La pauvre quand même, c’est pas très gentil ! »
  • « Promis, on ne fera pas durer la blague très longtemps. On devrait monter dans la chambre avant qu’elle n’arrive. » dit-il en lui prenant la main et en montant les escaliers à toute vitesse.

En arrivant dans sa chambre, Léa se sentit soudain nerveuse. Qu’allait-il se passer maintenant ? Elle avait appris à connaître Anthony et elle n’avait pas envie de gâcher leur amitié naissante avec un jeu stupide. D’un autre côté, c’était la raison pour laquelle ils s’étaient rapprochés et elle avait très envie d’aller au bout. Anthony avait perçu son trouble et vint s’asseoir près d’elle.

  • « Tout va bien ? » lui demanda-t-il gentiment.
  • « Oui, bien sûr. C’est juste que… Non rien, laisse tomber ! »
  • « Léa, on a promis d’être honnête l’un envers l’autre. Tu peux tout me dire. »
  • « J’apprécie beaucoup notre relation et je ne veux pas tout gâcher. » avoua-t-elle non sans piquer un fard.
  • « Cela n’arrivera pas, promis ! » répondit Anthony avec confiance. « C’est juste une blague, rien de méchant. Après Laurine ne nous demandera plus jamais de nous mettre ensemble, c’est ce qu’on voulait, non ? »

Léa hocha la tête mais quelque chose la tracassait. Cependant, elle n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. Elle était contente d’apprendre à connaître Anthony et elle se surprenait même à l’apprécier mais cela s’arrêtait là, non ? Léa en était à là dans ses réflexions quand elle entendit la porte d’entrée s’ouvrir. Laurine venait de passer le pas de la porte. Elle chantonnait une chanson des One Direction, Steal my Girl. Visiblement, son rendez-vous s’était bien passé. Elle était très heureuse pour elle.

  • « Anthony ? Léa ? Louis ? Vous êtes où ? J’ai tellement de choses à vous raconter, vous n’allez pas en croire vos oreilles ! cria-t-elle en commençant à grimper les escaliers.

Léa retint son souffle. Ils n’avaient pas discuté de ce qu’ils allaient faire. Anthony lui tendit la main pour l’aider à se relever puis l’enlaça. Les pas de Laurine s’approchaient. Et sans crier gare, Anthony l’embrassa. Et ce fut une expérience sans commune mesure. Jamais de sa vie, elle n’avait ressenti une chose pareille. Elle planait littéralement tandis qu’elle lui rendait son baiser. Luc, Louis, Laurine, son quotidien, la crise sanitaire … Plus rien n’existait en dehors de lui. Elle avait oublié que tout ceci n’était qu’un jeu et c’est en s’en souvenant qu’elle mit un terme à leur baiser si intense. Elle était en train de tomber amoureuse de lui, bordel ! Comment elle en était arrivée là ? Elle porta une main à ses lèvres, complètement abasourdie.

  • « C’est pas vrai ! Petits cachottiers ! » hurla Laurine en entrant en trombe dans la pièce.

Elle sauta dans les bras d’Anthony avant de prendre la main de Léa en criant de plus belle. Mais Léa s’en rendit à peine compte. Elle était sous le choc. Elle s’était mise dans une situation catastrophique. Quelle idiote !

Rendez-vous le 26 décembre pour le sixième et dernier chapitre du conte de Noël de Trendy.