La question sexo : « Pourquoi je me lasse vite en amour ? »

La question

Bonjour,

Souvent, je rencontre des gens qui me plaisent, mais au bout de trois mois, je me lasse et m’éloigne. Et quand il se passe quelque chose, que nous sommes sur le point de sortir ensemble, je me braque parce que j’ai peur de souffrir en amour. Pourtant je n’ai connu qu’une seule relation et je n’ai pas encore souffert. Je voudrais donc savoir comment surmonter cette peur d’aimer ?

Merci par avance.

Lætitia.

La réponse de Caroline

Quand vous dites que vous vous lassez au bout de trois mois avec quelqu’un quand il ne se passe rien, j’ai envie de vous dire : c’est normal et tant mieux ! Ne pas idéaliser une histoire qui ne démarre pas, c’est plutôt une bonne chose. Ne pas prendre le risque de souffrir en s’emballant toute seule, ce n’est pas avoir peur d’aimer, c’est simplement savoir ce qui est bon pour soi.

Ensuite, en ce qui concerne vos débuts de relation et votre peur de souffrir, ne vous inquiétez pas. L’amour n’est pas un jeu facile et nous sommes nombreux à craindre la précipitation et la chute ! Avoir observé et écouté vos copines malheureuses joue certainement sur votre façon d’appréhender vos relations. Vous préférez vous replier dans votre bulle, plutôt que d’affronter vos sentiments et ceux de votre partenaire. C’est humain. Et je vous conseille de vous… servir de cette crainte pour avancer pas à pas avec quelqu’un !

Lancez-vous dans une histoire à votre manière, sans culpabiliser d’être lente : il n’y a pas de bon ou de mauvais rythme. Lors de votre prochaine rencontre, laissez du temps entre les moments partagés, afin de vous préserver et de vous sentir de plus en plus en confiance pour vous abandonner à l’autre. En somme, on se dit souvent : « J’ai peur donc je ne bouge plus », en pensant que la solution pour s’en sortir est de chasser sa peur. Or, la vraie clé est de se dire : « J’ai peur donc comment faire avec ? »

Pour finir, on n’est jamais à l’abri de souffrir et ça fait partie de la vie. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’on s’en sort, que de nouvelles rencontres remplacent les précédentes. Un jour, on regarde derrière en souriant… Parce que cette histoire nous a aidés à grandir.