Jeux vidéo : quand ils s’inspirent de la littérature

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Publié le 16/10/2014 par TRD_import_IslemSharouda ,
Alors que deux adaptations d' oeuvres cultes, "Le Seigneur des Anneaux" de Tolkien et "Sherlock Holmes", imagine par Arthur Conan Doyle, viennent de sortir sur nos consoles, retour sur les jeux les plus marquants, reussis ou non, tires de la litterature.

« La Terre du milieu : l’ombre du Mordor »

En choisissant de ne pas mentionner le « Seigneur des Anneaux » dans son titre, Monolith Productions s’est accordé en quelque sorte le droit de prendre certaines libertés avec cet univers si particulier. Une façon aussi de ne pas froisser les millions d’adeptes toujours susceptibles lorsqu’il s’agit de leur saga favorite. Mais qu’on ne s’y trompe pas, à l’exception de quelques légers détails que les puristes auront relevés, « La Terre du milieu : l’ombre du Mordor » nous plonge comme rarement dans l’univers de JRR Tolkien. Sans doute plus encore que la trilogie cinématographique de Peter Jackson !

Graphiquement très plaisant, le titre propose une jouabilité parfois proche de celle d' »Assassin’s Creed ». Un brin répétitif, l’aventure vaut néanmoins clairement le détour, que l’on soit un fan inconditionnel du « Seigneur des Anneaux » ou pas…

Attention : le trailer de lancement ci-dessous « spoil » quelque peu l’aventure…

Sorti le 3 octobre 2014.

« Sherlock Holmes : Crimes & Punishments »

Ce n’est pas la première apparition sur consoles du célèbre détective britannique. Mais c’est sans doute sa prestation la plus convaincante. Comme on pouvait s’y attendre, l’intérêt de l’aventure est bien de résoudre des enquêtes (6 au total), à la manière de ce bon vieux Sherlock. Chacune d’entre elles procure d’ailleurs un plaisir unique et débouche sur le même sentiment du travail accompli.

Mais la prouesse de ce « Sherlock Holmes : Crimes & Punishments » est avant tout d’ordre visuel. Les graphismes proposés jusque-là par la licence développée par Frogwares étaient « élémentaires ». De l’histoire ancienne grâce à l’Unreal Engine 3, moteur permettant une bien meilleure modélisation des personnages et des décors. Même si on est loin de prendre une claque, c’est malgré tout un véritable plaisir pour les yeux…

Sorti le 30 septembre 2014.

« Game of Thrones : Le Trône de Fer »

La saga de RR Martin a elle aussi fait l’objet d’un portage sur console de salons. Surfant sur le succès étincelant de l’adaptation télévisuelle des romans qui ont traumatisé des millions de lecteurs, le développeur français Cyanide a proposé, en 2012, un RPG peu en adéquation avec le prestige de la série.

Si ce n’est pas un fiasco absolu, « Game of Thrones : Le Trône de Fer » se révèle réellement décevant, avec un système de combat laborieux et des graphismes dépassés. Mais qu’on se rassure, les complots les plus tordus et les traîtrises en tous genres sont bien au rendez-vous. C’est peut-être là l’essentiel…

Sorti en 2012.

« Métro 2033 »

Véritable best-seller en Russie, Métro 2033 deviendra un FPS sur Xbox 360. Sans révolutionner le genre, l’exclusivité Microsoft nous plonge dans un univers effrayant et captivant, une espèce de « survival horror » post-apocalyptique. Disposant de l’une des plus belles bandes-son jamais entendues sur consoles, son succès va notamment permettre au roman d’être réédité dans le reste du monde.

Sorti en 2010.

« Harry Potter à l’école des sorciers »

Le magicien à lunettes de Poudlard a eu le droit à une douzaine de titres sur consoles (toutes plates-formes confondues). Souvent bâclées, les aventures d’Harry Potter n’ont pas marqué le commun des gamers, loin de là. Notre préféré : la toute première adaptation de l’œuvre de JK Rowling, apparue en 2001 sur PlayStation. Un bon titre divertissant, qui n’aura malheureusement pas de digne héritier…

Sorti en 2001.

« Bible Adventures »

Et oui, même la “Sainte Bible” a fait l’objet d’une adaptation en jeu vidéo ! Uniquement disponible dans les librairies chrétiennes, le titre sorti sur NES (qui vaut aujourd’hui une petite fortune en raison de sa rareté) n’a pas été épargné par la critique.

Au-delà de son aspect prosélytique, le jeu est (trop) fortement inspiré de « Super Mario Bros. 2 ». Pour l’anecdote, il est arrivé en 19e position du classement des « 20 pires jeux de tous les temps » réalisé par le magazine américain “Electronic Gaming Monthly”. Que dire de plus ?

Sorti en 1991.