Jeux vidéo : leurs héros aussi connaissent les jobs étudiants

Livreur de journaux : un métier risqué

Beaucoup d’étudiants anglo-saxons ont choisi de distribuer ou de livrer des journaux pour arrondir leurs fins de mois. Ceux qui se plaignent de la pénibilité de leurs conditions de travail n’ont certainement pas joué à « Paperboy » (1984) ! Sur son vélo, le jeune et courageux livreur – parfois mal intentionné ! – doit surmonter des obstacles aussi inattendus que périlleux, allant d’une simple poubelle à une tornade dévastatrice. Et comme si cela ne suffisait pas, la Mort elle-même se met en travers de son chemin pour compliquer sa tournée résidentielle…

Réédité à plusieurs reprises, « Paperboy » a enchanté toute une génération de joueurs sur bornes d’arcade. Mais il a plutôt mal vieilli depuis. La preuve…

Baby-sitter : plus qu’un job, une vocation…

Mais non, il n’y a pas que les filles qui font du baby-sitting ! Mais sur console, la tâche est souvent plus exigeante. Demandez plutôt à Yoshi, lui qui a dû veiller bec et ongles sur un bébé qui deviendra à l’âge adulte une véritable poule aux œufs d’or pour Nintendo (« Super Mario World 2 : Yoshi’s Island », 1995).

Plus proche de nous, comment ne pas évoquer « The Last of Us » (2013), l’éblouissant titre post-apocalyptique de Naugty Dog. Joel s’y voit confier en début d’aventure la garde de la jeune Elie. D’abord réticent, puis distant, il s’attachera peu à peu de la fillette au point de nouer une relation quasi fusionnelle. C’est ce que l’on appelle l’instinct paternel…

Si vous souhaitez réellement devenir baby-sitter, une multitude d’expériences vidéoludiques peuvent vous servir d’entraînement. Parmi elles, on retrouve entre autres « Léa Passion Baby-sitter », « Babysitting Mania », ainsi que divers applications smartphones. Une bonne préparation avant d’affronter les petits monstres en couches-culottes…

Technicien de surface : l’humilité du superhéros

Superstar du jeu vidéo, Mario n’en a pas pour autant pris la grosse tête. Contrairement aux vedettes traditionnelles, il n’hésite pas à passer l’aspirateur ou à faire un peu de ménage. On a pu le constater avec « Super Mario Sunshine » (2002), un titre à connotation écologique dans lequel le plombier moustachu s’applique à nettoyer les rues de fond en comble. Idem dans la série des "Mario Party" où on a pu s’apercevoir qu’il ne rechignait pas à laver les vitres ou dépoussiérer son appartement. Le coloc idéal en somme…