Jeux vidéo : les succès et les bides des adaptations de mangas

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Publié le 01/04/2015 par TRD_import_IslemSharouda ,
Le mangas ont beaucoup inspire les concepteurs de dessins animes et de jeux video. "Dragon Ball" et "Naruto", notamment, peuvent en temoigner... Mais toutes les declinaisons n'ont pas ete que des reussites. Tour d'horizon.

Dragon Ball Z : plus de cent portages sur consoles !

L’œuvre cultissime d’Akira Toriyama n’a toujours pas fini de faire parler d’elle. Bien que le manga soit arrivé à son terme en 1995, il n’a rien perdu de son aura. Et aussi bien à la télévision (« Dragon Ball Z Kai ») que sur consoles… On a ainsi eu le droit le 27 février 2015 à « Dragon Ball Xenoverse », une énième exploitation de la licence en jeu vidéo, la cent douzième adaptation officielle pour être tout à fait précis !

La réticence consécutive à la médiocrité des derniers opus (notamment « Battle of Z »), ainsi qu’aux premières bandes-annonces peu rassurantes a rapidement cédé sa place à l’enthousiasme. Celui des bonnes surprises. Plus qu’un jeu de combats, la bande de super saiyans s’illustre ici à travers une aventure aux allures de MMORPG, accessible au grand public et fidèle à l’univers de la série. Sans être le titre de l’année, ce « Dragon Ball Xenoverse » saura combler les aficionados du manga. Et plus encore…

“Naruto” : le successeur de DBZ a rarement déçu…

Même s’il vient de tirer sa révérence il y a quelques mois, le jeune ninja n’en demeure pas moins une icône planétaire. Un peu comme son père spirituel, Sangoku…

Prévu pour le deuxième semestre de l’année 2015, « Naruto Shippuden : Ultimate Ninja Storm 4 » tentera de se monter à la hauteur de ses prédécesseurs. Même si elles comportaient nombre d’imperfections, avec des épisodes pêchant parfois par un manque de renouvellement souvent lié à des sorties trop rapprochées, les adaptations du manga se révèlaient majoritairement probantes. Sur consoles portatives ou plates-formes de salon, l’ambiance des combats de ninjutsu est en effet toujours aussi électrique. On ne va pas s’en plaindre…

“One Piece” : original, mais fidèle

À l’instar des jeux Naruto, les adaptations vidéoludiques de « One Piece » retranscrivent parfaitement l’atmosphère de l’autre shōnen manga phare du XXIe siècle. Grâce à la collaboration du créateur himself, le génial Eiichiro Oda, les titres proposent des scénarios originaux dignes d’un épisode de la série.

Le dernier volet, sorti en juin 2014 en est le parfait exemple. Riche d’une action soutenue et d’un gameplay optimum, « One Piece Unlimited World Red » met en vedette deux protagonistes inédits (Red et Pato) tout en conservant l’univers particulier et l’esprit loufoque du manga. Une expérience indispensable pour les fans de la première heure…

Ranma 1/2 : moitié soleil, moitié ennui !

Petit retour dans les années 1990 avec un dessin animé qui a souffert – comme tant d’autres – d’une censure un brin excessive au moment de sa diffusion sur les écrans français… Quiproquos en tous genres et rivalité exacerbée entre lycéens doués en arts martiaux, voilà comment résumer grossièrement le quotidien de Ranma et les siens. Des aventures qui ont bien entendu été portées sur consoles.

On retiendra le jeu de combat sorti en 1993 et intitulé « Ranma 1/2 : Hard Battle », un des rares à avoir franchi les frontières nippones. Malgré un bon rendu, le succès ne fut pas au rendez-vous. La faute sans doute au mastodonte de l’époque, « Street Fighter 2 », bien plus complet et exigeant.

« J-Stars Victory Vs » : Un crossover détonnant attendu l’été prochain !

Véritable tradition au pays du soleil levant, les mariages entre licences cultes excluent malheureusement trop souvent le marché occidental. La preuve avec « Battle Stadium DON », crossover entre les univers Dragon Ball, Naruto et One Piece, ou encore « Jump Ultimate Stars », qui poussait le bouchon jusqu’à proposer 300 personnages de mangas à incarner. Deux titres apparus en 2006, mais pas chez nous…

Par bonheur, ce ne sera pas le cas de « J-Stars Victory Vs », que Bandai Namco s’est finalement décidé à exporter et sur lequel les Otakus français pourront se défouler à partir du mois d’août. Soit près de dix-huit mois après sa sortie au Japon… Mais qu’importe l’attente, pourvu qu’on ait l’ivresse !