J’étudie, tu travailles, on s’aime quand même

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Publié le 26/09/2012 par TRD_import_VirginiePlaut ,
Pour vous, les etudes, ce n'est pas encore fini. Seulement voila, votre moitie, elle, est deja sur le marche du travail… Voici les conseils de couples passes par la pour que votre amour survive a ce desequilibre temporaire.

En couple depuis 5 ans, Margaux et Thomas ont jusqu’à présent suivi le même chemin : le bac la même année, puis l’université. Mais cette rentrée 2012 à la fac, Thomas la fera seul. Margaux a été embauchée dans une agence de communication. Et elle redoute les conséquences de ce changement de vie pour leur duo. « Jusqu’à maintenant, nous avions les mêmes horaires, les mêmes rythmes avec les vacances et les partiels, les mêmes préoccupations… explique-t-elle. J’ai peur que l’on s’éloigne, que l’on n’ait plus rien à se dire. »

Ces préoccupations, Iris et Axel, 24 ans chacun, les connaissent bien. Ils sont ensemble depuis deux ans et demi. Il y a 11 mois, leur quotidien lui aussi a été bouleversé. La jeune femme, diplômée en droit, est devenue responsable des affaires économiques et logistiques d’un groupement de centres hospitaliers en Côte-d’Or. Lui a poursuivi ses études de médecine : il va entrer en sixième année. « Ce qui a changé, c’est le temps et l’argent. Axel a du temps et peu d’argent. Et moi, c’est le contraire ! »

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Nouvelle équation :

– de temps, + d’argent

Le manque de temps passé ensemble, c’est ce que redoute le plus Margaux. « La semaine, je vais travailler du matin au soir. Et lui aura sans doute du travail le week-end. Sans oublier que je n’aurai pas de vacances avant longtemps. »

C’est effectivement dans ce domaine que l’adaptation a été la plus difficile… et la plus nécessaire pour Iris et Axel. « Elle travaille 60 heures par semaine, se lève à 6 h le matin, ne rentre pas avant 20 h 30, épuisée, et se couche tôt, raconte le jeune homme. Je sors donc souvent avec mes amis, sans elle. » Sans parler de ses astreintes régulières au cours desquelles sa compagne reçoit des appels téléphoniques à 2 ou 3 h du matin, « parfois trois fois par nuit ». Une source de dispute ? « Non, ça ne me pose aucun problème, je me rendors facilement », reconnaît Axel « On n’a jamais eu un mot plus haut que l’autre à ce sujet, confirme Iris. Il est très compréhensif. C’est plutôt moi qui ai dû apprendre à accepter qu’il sorte sans moi, lorsque je suis trop fatiguée. »

Finalement, leur nouvelle situation les a rapprochés… au moins géographiquement. « Au début, on ne vivait pas ensemble, mais c’est devenu une nécessité. Lui était encore en colocation, ça compliquait vraiment les choses. En continuant comme ça, on aurait fini par ne plus se voir du tout, explique-t-elle. Alors, il y a quelques semaines, nous avons emménagé tous les deux dans un grand appartement. »

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Iris et Axel : « On essaie de se trouver des activités à faire ensemble. » *

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Savoir se retrouver

Aujourd’hui, les deux tourtereaux ont organisé leur petite vie. « On passe le samedi soir ensemble, et un autre soir dans la semaine », explique Axel. « On essaie aussi de se trouver des activités à faire ensemble, complète sa compagne. Contrairement à moi, il est loin d’être fan de jardinage, alors on va s’inscrire dans une salle de sport. Et puis, on s’organise des vacances ensemble dès que possible. » Même si cela n’est pas toujours simple. « On a réussi à se retrouver quelques jours pour le week-end prolongé du 15 Août, c’est déjà ça. »

D’un point de vue matériel, tous les deux ont également trouvé leurs marques : chacun contribue à hauteur de ses moyens. « Je gagne plutôt bien ma vie, alors que lui n’a droit qu’à 100 € par garde, reconnaît Iris. Donc il est normal que je participe un peu plus aux dépenses. Mais pendant nos études, c’était l’inverse, c’était lui qui avait plus de moyens et payait plus souvent. Chacun son tour ! » « C’est Iris qui a acheté la plupart de nos meubles, poursuit son petit ami. Et quand elle a envie d’acheter des étagères qui ne sont pas du premier prix, c’est elle qui paie. Je me sens un peu comme Pretty Woman. »

Des conseils pour Margaux et Thomas ? « Nous avons la chance d’appartenir tous les deux au même monde, le monde médical, explique Iris. Ça facilite les choses, mais le vrai secret, c’est le soutien. Quand ma journée a été longue et difficile, c’est important qu’il sache annuler une soirée avec des potes pour rester avec moi. Autre bon point, il s’occupe super bien de notre bouledogue, Brooklyn ! »